mercredi 26 novembre 2008

Au cours des travaux de la commission budgétaire hier au Parlement


Sacca Lafia annonce la hausse des prix de l’électricité et de l’eau

Démarrés depuis quelques jours, les travaux de la commission budgétaire de l’Assemblée nationale se sont poursuivis hier mardi 25 novembre 2008 avec le passage des membres du gouvernement. Dans la présentation du projet de budget du Ministre de l’énergie Sacca lafia, il ressort que les prix de l’électricité et de l’eau connaîtront bientôt une hausse. Ce que les députés ont déploré.


Les béninois doivent se préparer pour faire face à la hausse des prix de l’électricité et de l’eau. C’est ce que nous pouvons retenir suite aux déclarations faites hier par le ministre de l’énergie devant la commission budgétaire de l’Assemblée chargée d’étudier le projet de budget 2009.Selon des informations recoupées auprès d’un certain nombre de membres de cette commission, le Ministre a défendu cette hausse de prix bec et ongle. Pour lui, il faut impérativement pratiquer la vérité des prix comme c’est déjà le cas en ce qui concerne un certain nombre de produits. Le ministre serait allé plus loin en faisant croire aux députés
Que cette hausse des prix s’impose pour le simple fait que l’Etat ne peut plus continuer de subventionner ces produits comme cela a été le cas jusque là. A l’en croire la dernière hausse des prix de l’électricité et de l’eau dans notre pays remonte à 1982.
A signaler que les députés ont désapprouvé dans leur majorité cette décision. Pour eux, il n’en a pas question pour le simple fait que les populations de notre pays n’ont pas les moyens pour faire face à ces nouveaux prix. En tout cas les honorables n’entendent pas se laisser faire.


Braquage meurtrier à Dantokpa et fusillade sur le campus universitaire

Les députés attaquent, le Ministre Zinzindohoué se débat

Les honorables députés ont profité hier de la séance de présentation du budget du ministère de l’intérieur et de la sécurité pour demander des comptes au ministre Armand Zinzindohoué sur le braquage qu’il y a eu vendredi dernier au marché Dantokpa et sur la fusillade des étudiants sur le campus d’Abomey Calavi.
Tout comme les populations, les députés se préoccupent également de la situation d’insécurité dans laquelle se trouve depuis quelques temps le pays et surtout le dernier braquage de Dantokpa et la fusillade des étudiants. Ils ont demandé au ministre ce qui ne va pas pour que la sécurité des béninois soit menacée à ce point Il faut dire que le ministre Armand Zinzindohoué a tout juste essayé de rassurer les députés. Dans ses explications, il leur a dit par exemple que les braqueurs sont venus opérer la nuit. Par conséquent il a été difficile aux forces de l’ordre de riposter pour ne pas tirer sur les paisibles populations. Selon le ministre une réaction des forces de l’ordre dans ces conditions occasionnerait beaucoup de pertes en vies humaines. Mais selon nos informations, les explications de Zinzindohoué n’ont pas convaincu les députés qui sont restés sur leur faim

Etude en commission du projet de budget 2009 du ministère de l’intérieur
Le parlement exige l’augmentation des 19 milliards réservés pour la sécurité
(Les députés demandent également la construction de commissariat dans les 77 communes)

Les députés n’ont pas fait que déploré hier l’insécurité grandissante qui a cours dans le pays. Ils ont aussi fait des propositions au Ministre Armand Zinzindohoué pour renforcer la sécurité.
Parmi les propositions faites par les députés au ministre de l’intérieur et de la sécurité on peut citer la construction de commissariats dans toutes les communes. A ce niveau, il faut dire que selon le point fait seulement 28 communes sont dotées de commissariats. Ce que les députés ont jugé insuffisant. Ils ont proposé au ministre d’accélérer le processus de création des nouveaux commissariats. En ce qui concerne Godomey les députés ont suggéré qu’en plus du seul commissariat qui existe qu’on en construise deux nouveaux à cause de l’explosion démographique.
Les autres propositions que les députés on faite au ministre de l’intérieur sont entre autres d’augmenter les primes aux policiers pour diminuer les rançonnement, de revoir la politique des frontières. En ce qui concerne la carte de séjour les députés demandent que les mesures prévues par la loi soient respecter pour qu’on sache qui rentre et qui sort.
La proposition la plus pertinente des députés hier en commission est que les 19 milliards prévus dans le budget 2009 du ministère de l’intérieur soient augmentés. A les en croire quand bien même il a connu une hausse de deux milliards, ce budget est très insuffisant. Pour ce faire, certains députés sont allés jusqu’à proposer qu’on opère des coupes sombres dans le budget de certains ministères pour augmenter de façon substantielle le budget de la sécurité.

dimanche 23 novembre 2008

10è SEMINAIRE DES DIRECTEURS DU PROGRAMME AFRICA 2009



La valorisation du patrimoine culturel africain est irréversible

Le directeur de l'école du
patrimoine africain,
M. Alain Godonou
Les directeurs du patrimoine culturel des pays membres du réseau Africa 2009 sont en conclave à l’école du patrimoine africain (Epa) à Porto Novo depuis le lundi 17 novembre 2008. Objectif:Permettre aux professionnels du patrimoine culturel et aux autorités locales de renouveler leurs responsabilités communes.
(..) « La fin du 10ème cours régional et le début du 10ème séminaire des directeur constituent pour moi une heureuse occasion pour exprimer mes sentiments de joie immense de vous accueillir à l’Epa, haut lieu de formation, de discussions autour des problèmes qui nous concernent. ». Ainsi s’exprimait M.Nicolas Ago, directeur béninois du patrimoine culturel, à l’ouverture du séminaire, pour souhaiter la bienvenue à ces collègues africains à Porto Novo le lundi 17 novembre 2008. Transmettant les mots chaleureux du ministre de la culture et de l’alphabétisation, M. Galiou Soglo, aux participants, il a réaffirmé tout l’engagement et la disponibilité de la direction du patrimoine culturel pour des contributions utiles à la réussite des travaux. Le représentant de la présidente du comité de pilotage du programme Africa 2009, M.Lambert Bonezoui a souhaité la bienvenue aux participants. « Je félicite pour ma part cette initiative, qui reste à tout point de vue, un gage de mobilisation des ressources communautaires multiformes, nécessaire à la promotion durable des biens du patrimoine culturel immobilier en Afrique subsaharienne. », a-il dit. Il a saisi l’occasion pour annoncer du comité de pilotage du programme Africa 2009, de baptiser cette 10ème promtion du cours régional en zone francophone ‘Promotion Sékou Kobani Kourouma’. Dans la journée du mardi 18 novembre 2008, les participants Il n’a pas oublié de remercier l’agence suédoise pour le développement international, la direction du patrimoine culturel de Suède, lev ministère des affaires étrangères de Norvège, le ministère des affaires étrangères de Finlande, le ministère des affaires étrangères d’Italie, le comité du patrimoine mondial de l’Unesco, l’Iccrom, Craterre-Ensag, la direction du patrimoine culturel du Bénin puis l’école du patrimoine africain. A signaler que les travaux de ce 10ème séminaire prennent fin le vendredi 21 novembre 2008.

Stafford Abel ADANDE

Optique


Arrêter la déstructuration au gré des humeurs

Depuis l’avènement du renouveau démocratique au Bénin, il n’y a pas encore eu de remaniement ministériel sans la moindre fragmentation d’un ministère ou érection d’un service en ministère. La preuve est que le secteur de la culture, en l’occurrence, souffre. Il fait trop de va-et-vient. En effet, tantôt rattaché à la communication, tantôt rattaché à la jeunesse et sports, tantôt rattaché à l’artisanat et au tourisme, le secteur de la culture fait enfin chemin avec l’alphabétisation. Cette déstructuration n’est qu’une parmi tant d’autres. Et les conséquences sont lourdes. Depuis le ministère déstructuré jusqu’au nouveau ministère érigé, les dégâts financiers, matériels et humains sont énormes. D’abord, c’est des enseignes qu’il s’agit. Il faudrait changer toutes les enseignes des directions départementales jusqu’aux services sous tutelle. Ensuite, il faudrait mettre en place de nouveaux cachets, de nouveaux papiers entête. Puis enfin, il faudrait procéder à la séparation des personnels compétents. Et bien, il faudrait alors opérer des affectations des cadres. Tout cela désorganise l’Etat et met le personnel du ministère déstructuré en difficultés énormes. Du coup, le décollage de ce ministère n’est pas pour demain. Pour un gouvernement qui voudrait avoir un bilan sérieux, il faudrait que le chef évite la déstructuration des ministères au gré des humeurs.

Stafford Abel ADANDE

Prise du décret d’application de la loi sur le statut de l’opposition

Le Président Boni Yayi

Enfin la clarification du jeu politique au Bénin

Dans la décision du conseil des Ministres rendue publique hier, il est écrit noir sur blanc que le chef de l’Etat a pris le décret d’application du Statut de l’opposition. Il est vrai ce décret a tardé avant de voir le jour, mais il va permettre aux uns et aux autres de voir maintenant clair dans l’échiquier politique national. On saura maintenant qui est avec le chef de l’Etat et qui n’est pas avec lui. Les politiciens ne diront plus comme c’est le cas aujourd’hui qu’ils soutiennent le chef de l’Etat et au même moment s’opposer systématiquement à toutes ses actions.

Tractations pour la présidence de l’Ancb


Les élus Fcbe chambrés par deux minitres à Plm Alédjo

Le pdt sortant Ahanhanzo fragilisé par sa base du Zou Collines

Des critères pour écarter les candidats Soulé Allabbé et Eugène Azatassou

Les maires du Bénin participent depuis hier au Palais de Congrès de Cotonou au deuxième congrès ordinaire de l’Ancb. Congrès qui prend fin ce jour par le renouvellement des instances dirigeants. Pour le moment bien malin est celui qui dira avec certitude le nom du nouveau président de l’Ancb vu les tractations qui se mènent. Ces tractations ont amené les élus Fcbe à organiser dans la nuit du mercredi au jeudi dernier une réunion à l’hôtel Plm Alédjo. Réunion qui s’est terminée tard dans la nuit c’est –dire après deux heures du matin. Ces réunions ont eu lieu sous la férule des ministres Allassanes Séidou de la décentralisation et Bernard Davo. Etaient également sur les lieux des députés Fcbe.
Pour le moment quatre candidats sont en lice pour briguer la présidence de l’Ancb. Il s’agit de Eugène Azatassou et Soulé Allagbé de Fcbe, du président sortant Blaise Ahanhanzo Glèlè et du maire de Ouidah Sévérin Adjovi. En ce qui concerne les deux premiers, il se pourrait qu’aucun des deux ne soit élu. Au cours de la séance de révision des textes des congressistes surtout Fcbe ont exigé que désormais la présidence de l’Ancb soit rotative et que les communes qui ont déjà occupé la présidence soient mises de côté. Ces deux maires Fcbe sont en difficulté pour le simple fait que les deux premiers présidents de l’Association proviennent du Zou –Colline et du Borgou –Alibori.
En ce qui concerne le président sortant Ahanhanzo, ses chances pour être reconduit à la tête de l’Ancb s’amenuisent. Nombre de congressistes Fcbe du Zou Colline indiquent clairement qu’ils ne votent pas pour lui et qu’il peut se contenter de son siège de président de l’Union des collines du Zou et des collines.
Pour ce qui concerne le candidat Adjovi , il pourrait gagner si Fcbe n’arrivait pas à rester unie pour aller aux élections.

Présidence de l’Association nationale des communes du Bénin

Les maires Fcbe majoritaire mais en rang dispersé
(Les chances d’Adjovi pour détrôner le président Ahanhanzo)

Le congrès ordinaire de l’Association nationale des communes du Bénin (ANCB) démarre ce jour à Cotonou. Le point d’orgue de ce congrès est incontestablement le renouvellement des structures dirigeantes de l’Ancb. Plusieurs candidats se bousculent déjà pour succéder à Blaise Ahanhanzo Glèlè.

Qui de Sévérin Adjovi le maire de Ouidah, Allagbé et de Blaise Ahanhanzo Glèlè l’actuel président prendra les reines de l’Association nationale des communes du Bénin Difficile pour le moment de le dire. Mais ce qui est sûr, les béninois seront fixés au plus tard demain vendredi à l’issue du congrès de l’Ancb. Mais ce qui, est sûr, c’est que le maire Sévérin Adjovi nourrit de sérieuses ambitions pour occuper ce poste de président de tous les maires du Bénin. Selon ses proches, il en a fait une priorité avant même son élection au poste de maire raison pour laquelle il a pris langue avec nombre de maires même des maires Fcbe. Seulement, on se demande si ces ambitions peuvent devenir une réalité du moment où le Chef de l’Etat lui-même comme c’est déjà de ses habitudes pourrait rassembler les maires Fcbe pour leur indiquer la voix à suivre. Il est vrai certains maires Fcbe disent qu’ils vont refuser de suivre la consigne du chef de l’Etat. Mais certains maires de ce regroupement de partis ne pourront pas dire non au chef de l’Etat et seront obligés de lâcher Adjovi. En dehors de Fcbe, pour être sûre de gagner, Adjovi doit négocier avec les forces politiques dit de l’opposition à savoir G13, G 4 et Force clé. Ce qui ne sera pas facile parce qu’on peut considérer sauf séisme que Ahanhanzo est le candidat de ce bloc.

Des prières sur des panneaux géants


Une nouvelle trouvaille pour accompagner le Pdt Boni Yayi

Depuis quelques semaines, on peut lire sur de grands panneaux à Porto-Novo et d’autres villes des prières pour soutenir les actions du Chef de l’Etat le Docteur Boni Yayi. Des voix s’élèvent déjà pour encourager les initiateurs qui ne sont autres que les membres du groupe Jeunes Initiatives développement.

Porto-Novo. Mercredi 20 novembre 2008. Il est environ 11heures.Un jeune homme, la quarantaine arrête le moteur de sa moto devant l’agence Moov au quartier Djassin. A la surprise de quelques passants il commence par lire le message qui se trouve sur un grand panneau fixé sur le terre plein de cette double voie.’’ Ledit message dit exactement ceci :’’ Mon Dieu, Conduis Monsieur le Président de la République son excellence Yayi Boni dans ta vérité et instruis –le ; car tu es le Dieu de son salut, tu es toujours son espérance pour le meilleur avenir du Bénin. Louez soit ton nom pour des siècle.’’. A signaler que pendant qu’il lisait ce message, le jeune homme a tout le temps secoué la tête en signe d’approbation. Une fois la lecture terminée il s’exclama’’ Que Dieu béninsse ceux qui ont eu cette lumineuse idée de prier et d’amener les populations à prier pour que le chef de l’Etat réussisse sa mission Il en a besoin.’’. Les spectacles du genre sont légion dans les rues de Porto-Novo depuis que des panneaux géants au lieu de porter des messages publicitaires portent des messages de prière pour le chef de l’Etat. Dans les marchés, dans les rues, dans les bureaux et dans les boutiques et ateliers, on s’interroge sur ces fameux panneaux. On pousse loin sa curiosité pour connaître ceux qui ont eu l’idée d’initier ces panneaux. Pour nombre de personnes qui se sont confiées à nous c’est une bonne initiative surtout qu’on note une bonne volonté de la part du président de la République de changer les choses et de faire du Bénin un pays émergent .Et pour vraiment réussir ses ambitions surtout en ces temps de crise politique, beaucoup de Porto- Noviens que nous avons rencontrés estiment qu’il faut accompagner le Chef de l’Etat et le soutenir par des prières. C’est en cela qu’ils encouragent l’action des initiateurs des panneaux.

Cultiver la paix

A partir du moment où la voie est ouverte par le groupe Jeunes Initiatives développement, les populations de notre pays surtout les plus jeunes quel que soit leur confession religieuse, quel que soit la chapelle politique doivent prier pour le gouvernement et son chef pour qu’ils réussissent leur mission. Une chose est sûre, l’échec du Président Boni Yayi on ne le souhaite pas n’arrangera aucun béninois encore moins les jeunes. Nous devons cultiver la paix en nous inspirant des messages que portent ces panneaux. Un pays sans paix ne peut jamais se développer harmonieusement. Quand il s’agit du développement les béninois doivent se mettre ensemble. Ils doivent oublier leur parti politique et se mettre ensemble pour travailler.
Armel FERAEZ

Arrondissement de Médédjonou dans la commune d’Adjarra


Des affrontements entre Prd et Fcbe font avorter la tournée du maire

Contrairement aux autres arrondissements où tout s’est bien passé, la tournée du maire de la commune d’Adjarra à Médédjonou n’a pas pu avoir lieu vendredi dernier à cause du soulèvement des populations armées de machettes. A la base de ces affrontements se trouve le litige né du poste du chef de village de Djavi. Poste que se disputent les proches de l’ancien député d’Adjarra Aloukou Minakodé et du l’actuel Edmond Zinsou.

La tournée du maire d’Adjarra vendredi dernier dans l’arrondissement de Médédjonou était prévue pour quinze heures. En formation avec le préfet dans la matinée de ce jour à Akpro-Missérété le maire a eu vent de ce qu’il y a des échauffourées sur le terrain. Selon nos informations, il est resté en contact avec des sages et personnalités de cet arrondissement pour ramener la paix. Naturellement la descente de la délégation que le maire devrait conduire à Médédjonou a été ajournée. Mieux le maire a envoyé des émissaires sur le terrain pour calmer la tension. Qu’est ce qui est à l’origine de ces manifestations ? Nos investigations nous révèlent que c’est un problème de cachet. En effet, selon des sources sûres, c’est le Prd qui aurait gagné les élections dans le village de Djavi dans l’arrondissement de Médédjonou. Mais il se fait que les résultats auraient été renversés par la Cena. La Cour suprême ne s’est pas encore prononcé. Mais la préfecture a demandé au maire d’Adjarra de ne pas attendre la Cour avant d’installer les nouveaux chefs de village et de quartier. A partir de ce moment, un membre Fcbe est devenu chef du village de Djavi. Mais les militants du Prd ne sont pas d’accord avec cette élection. Résultat : c’est des affrontements tous les jours à Djavi. Pour assurer la tranquillité dit il, le maire a pris un arrêté pour suspendre l’ancien et le nouveau chef de village de Djavi. Dans ces conditions, il confie la gestion de ce village au chef d’arrondissement en attendant qu’une solution soit trouvée. A signaler que le maire a pris la même décision dans le village de Tokomè dans l’arrondissement d’Aglogbè où la Cena a renversé les résultats du vote en faveur du Prd alors que c’est Fcbe qui aurait gagner.
Si dans ce dernier village la situation est sous control, ce n’est pas la même chose à Djavi. A en croire certaines personnes, il n’y a aucun problème. Mais c’est plutôt des politiciens qui manipulent. Cela se comprend si l’on sait l’ancien député et le nouveau d’Adjarra sont tous originaire de Djavi et ce sont leurs éléments qui seraient à la base des échauffourées.

Odile Hounton

Après son élection au poste de président de l’association des communes du Plateau


Le maire Arinloyé dévoile ses ambitions

A l’issue des travaux du congrès ordinaire de la communauté des communs du Plateau (CCP) qui ont eu lieu le mardi 18 novembre 2008, le maire de la commune de Sakété a été élu par ses pairs pour présider aux destinés de la communauté des communes du Plateau Il remplace à ce poste le maire d’Adja Ouèr Djiman. Le nouveau président a un plan ambitieux pour changer l’image des communes du Plateau
Ce premier congrès du CCP rassemblant les communes de Sakété, Kétou, Adja Ouèrè, Pobè et Ifangni, a enregistré la présence de tous les cinq maires du plateau à l’exception du maire de Kétou et d’un nombre important d’élus du Plateau. Mieux, le président de l’Association nationale des communes du Bénin Blaise Ahanhanzo et son secrétaire général Mathias Gbèdan sans oublier le directeur de cabinet du maire de Porto-Novo ont fait le déplacement de Sakété pour apporter leur soutien aux communes du Plateau des autres élus locaux du Plateau,). Dans son mot de bienvenu, le président de la CCP, le maire de la commune d’Adja-Ouèrè Djiman Fachola, a loué les rapports de bon voisinage qui existent au sein de la communauté et a plaidé pour sa consolidation avant de souhaiter que cette dernière ne souffle d’aucun problème pour le bonheur des administrés. Il a également loué les excellents rapports de coopération décentralisée qui existe entre les autres communes de l’extérieur. Le président sorti du ccp a également relevé les difficultés qui ont jalonné tout son mandat et qui sont surtout d’ordre financier Dans son intervention le président de l’ANCB maire de la ville d’Abomey Blaise Ahanhanzo Glèlè a fait remarquer que loin d’être considéré comme une concurrente, la CCP est un organe complémentaire à sa structure. Blaise Ahanhanzo Glèlè, souhaite que désormais les dirigeants de l’ANCB, soient issus des responsables des divers regroupements intercommunaux de notre pays.
Après les travaux en commission suivie de la plénière qui se sont déroulés sous la férule du président du présidium Akadiri Saliou, maire de Pobè, les congressistes ont procédé à l’élection du nouveau bureau exécutif du CCP. Ledit dureau est présidé par le maire de Sakété Ainloyé Raliou Akanda. Le vice-président chargé de la coopération répond au nom de Fashola Djiman maire d’Adja Ouèrè. Le vice-président éducation et santé est Saliou Akadiri maire de Pobè. Raymond Fafoumi le maire d’ Ifangni est le vice président chargé de l’aménagement du territoire .Lucie Sessinou, maire de Kétou assure le poste de vice président chargé de l’économie Stephanie Shanou le Ca de Pobè est élue au poste de trésorière. Le porte-parole est Daniel Mouléro premier adjoint au maire de Sakété.
Dans son premier discours, le nouveau président de la communauté des communes du Plateau a annoncé son plan d’action. Il s’engage à œuvrer inlassablement pour que désormais les préoccupations des populations du Plateau soient prises en compte par le pouvoir central. Le nouveau président pense également ouvrer pour donner une visibilité aux communes du Plateau. Il a aussi des ambitions pour que les choses aillent mieux en ce qui concerne la coopération décentralisée.


Armel Feraez

Atelier de formation du Parman


Les députés prennent connaissance du budget 2009

Pour permettre aux députés de mieux s’approprier le contenu du budget 2009, le PARMAN a organisé à leur intention le mardi 11 novembre 2008 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo un atelier de formation Organisé par le projet d’appui au renforcement et à la modernisation de l’Assemblée nationale (PARMAN) avec le soutien financier du programme des nations unies pour le développement (PNUD), cet atelier a pour objectif de permettre aux élus de la nation de mieux s’imprégner du contenu dudit projet de budget envoyé par le gouvernement afin de proposer des amendements assez qui prennent en compte les réalités et les aspirations des populations . En clair quatre communications suivies de débats très enrichissants ont meublé l’atelier de formation. Il s’agit pour la première d’une analyse du contenu du projet de budget général de l’Etat, gestion 2009 par l’expert Razack Rahim. La deuxième communication est présentée par Michel Dedehouanou, et traite de l’étude de cas des budgets programmes sectoriels. « Les dispositions fiscales contenues dans le projet de budget 2009 » et « la crise financière mondiale et les perspectives de l’économie nationale en 2009 » sont les deux dernières communications présentées respectivement par les experts Bruno Houndolo et Nicaise Ahounou. Pendant les débats qui ont été très riches les députés ont soulevé plusieurs préoccupations qui portent sur la crédibilité à accorder au montant total de ce budget et surtout à son contenu. Ils ont aussi souligné les incohérences que renferment les documents envoyés par le gouvernement. Certains députés se sont demandés si le gouvernement n’est pas entrain de se préparer pour un autre collectif budget à cause de l’augmentation de portefeuilles ministériels depuis le dernier remaniement ministériel.

Johnny Sourou


Une vie dédiée au gospel

A 36 ans, Johnny Sourou, de son vrai nom Jean Hounkponou, fait partie des porte-flambeau de la musique spirituelle au Bénin.

Rien ne prédestinait à la musique Jean Hounkponou, alias Johnny Sourou. De teint bronzé et de taille moyenne, cet ancien élève du musicien de gospel de renom béninois John Migan a abandonné les métiers de soudeur à l’arc et de vitrier qu’il a appris pour se consacrer entièrement à la musique spirituelle et aux louanges à Dieu. Ce tournant de sa vie, il le considère comme un « appel » divin.
Johnny Sourou est prolixe quand on l’interroge sur les raisons de sa passion pour le gospel. « Je fais la musique spirituelle parce que c’est une vocation, c’est un appel, répond-il, très inspiré...Je suis en train d’annoncer la bonne nouvelle à travers ma musique. J’enseigne au peuple que Jésus est Seigneur. Qu’il est le seul sauveur de l’humanité. C’est avec lui qu’il y a toute la solution. Dans mes chansons j’enseigne l’amour de Dieu, l’amour envers les frères. J’enseigne aux gens de ne pas faire du mal à leurs prochains ». En dehors de l’appel divin, ce jeune de 36 ans explique son choix par l’influence maternelle : « Si je fais cette musique ce n’est pas parce que cela me plaît mais parce que c’est le vœu de ma maman. » Sa mère n’avait cessé de demander à son enfant de chanter Dieu, d’annoncer sa parole et de lui dédier toute sa vie.
Son épouse respecte ses choix et lui apporte tout le soutien nécessaire. ‘’ La musique spirituelle est une passion pour mon mari. Il a commencé depuis son jeune âge’’, déclare-t-elle. C’est à l’âge de dix ans que Johnny Sourou a commencé par chanter dans la chorale de l’Eglise Apostolique de Porto-Novo. Après, il a connu plusieurs autres chorales et a évolué dans beaucoup de groupes de musique dont Concarde et les sympathiques. Le musicien John Migan l’a invité à chanter avec lui dans son groupe. Johnny Sourou est resté neuf ans durant sous l’ombre de son maître. Ce qui lui a permis de beaucoup voyager et de rencontrer de grands noms de la musique en général et de la musique traditionnelle en particulier.
Depuis sept ans, Johnny Sourou a quitté le groupe de John Migan et s’est installé à son propre compte. Mais il voue toujours une grande admiration pour l’homme qu’il considère comme son maître.

Des mélomanes subjugués

Aujourd’hui, par ses albums ‘’Jésus Christ est ma joie’’,’’ Gbèzanchelè kpo tassihoué’’,’’ La joie éternelle c’est Jésus’’, ‘’ Avimadémè’’ et ‘’ yigigo Toé’’, il subjugue les mélomanes béninois. « Quand j’écoute les chansons de Johnny Sourou, je suis très heureux. Je sens que Dieu veille sur moi. Ce jeune musicien est plein de talents. Dieu passe par lui à travers ses chansons pour délivrer aux hommes son message d’amour », confie Jeanne Alihonou une fane de Johnny Sourou, rencontrée à Porto-Novo. Un autre fan, Kola Paqui, un frère avec qui il a grandi au quartier Togo à Porto-Novo, affirme sans réserve que ses œuvres le surprennent : « On est tous les jours ensemble, mais quand il sort ses œuvres, c’est un autre être que je vois. Je me demande comment il s’arrange pour faire des albums aussi sublimes ». Faut-il trouver la réponse à cette question dans l’opinion suivante d’un de ses anciens camarades du groupe : « Oh lord have your Glory » auquel il a appartenu : « Johnny Sourou est fermé et très individualiste » ?
Armel FERAEZ

Invalidation de siège et annulation massive de voix à Akpro-Missérété


Des populations menacent de marcher nu sur la Cour Suprême

Des responsables de la section du Parti du renouveau démocratique ( prd) de la commune d’Akpro-Missérété ont organisé samedi dernier à l’arrondissement de Vakon un meeting le 12 novembre 2008. C’est pour rendre compte aux populations de la séance qu’ils ont eu avec la Cour suprême. Séance qui a débouché sur l’annulation de 2/3 des bureaux de vote d’Akpro-Missérété et l’invalidation du siège du conseiller communal Zounon Sonagnon au profit de Fcbe. Les responsables du Prd ont tenu à faire savoir aux populations et aux militants qu’ils ne remettent pas en cause la décision de la Cour suprême et ont pris acte. Néanmoins ils se posent des questions à savoir pourquoi fcbe a reçu la requête avant la proclamation de la décision de la cour suprême et pourquoi c’est l’assistant du ministre Noudégbèssi qui a commis un avocat pour la cause de Fcbe à Akpro-missérété.’ ’Cependant, nous avons le devoir de vous rendre compte et vous invitons à une vigilance sans faille pour barrer la route aux marchands d’illusion afin que le syndrome de déstabilisation qu’inoculent certains ministres du gouvernement à leur commune ne nous contamine’’ c’est ce qu’on peut lire dans la déclaration que la section Prd d’Akpro- Missérété a lu à la foule qui a fait nombreux le déplacement pour écouter le compte rendu de la rencontre avec la Cour Suprême.
Au cours des débats qui ont suivi la lecture de la déclaration, on a remarqué que les populations sont très furieuses. La plupart ont eu la dent très dure contre le gouvernement et la cour suprême qui ne veulent pas respecter leur choix lors des dernières communales et qui s’apprêteraient encore à invalider d’autres sièges de conseiller. C’est pourquoi certains intervenants sont allés jusqu’à proposer une marche sur la Cour suprême. Une marche au cours de laquelle tout le monde sera à poil pour montrer combien Missérété est mécontent des décisions prises par la haute juridiction.
Armel Feraez

Commune d’Akpro –Missérété

Le compte administratif 2007 enfin adopté

Le conseil communal d’Akpro-Missérété dans le département de l’Ouémé a procédé à l’examen et au vote du compte administratif exercice 2007. C’était le mardi 11 novembre 2008 au Centre de loisirs de la localité. C’est au cours d’une séance qui a rassemblé 16 conseillers sur les 17 que compte cette commune. L’ordre du jour de la séance se résume en deux points à savoir la présentation du compte administratif exercice 2007 de la commune et les divers. Il est revenu au prime abord au chef service financier de la mairie de présenter le bilan de la gestion au 31 décembre 2007. De ce bilan, il ressort que les recettes s’élèvent à 374.518.024 f cfa. Dans le même temps, les dépenses se chiffrent à 317.389.938f Cfa. Après les débats le compte administratif 2007 a été soumis au vote. Il a recueilli 13 voix, quatre contre et zéro abstention.
A signaler que le maire Michel Bahou a fait savoir aux conseillers que si l’examen de ce compte administratif a connu un retard c’est à cause de l’Etat de santé défaillant du receveur percepteur.

Odile Hounton

Lutte contre l’insécurité



Les élus locaux et le gouvernement se donnent la main

Le gouvernement et les élus locaux s’engagent dans un partenariat pour régler les problèmes de sécurité. A cet effet, une rencontre a eu lieu vendredi dernier à Cotonou. Elle a rassemblé autour des Ministre décentralisation Allassane Seidou et son homologue de l’intérieur et de la sécurité Armand Zinzindohoué des élus locaux. A en croire le Ministre de la décentralisation la question de la sécurité a cessé depuis des lustres d’être l’affaire des seuls fonctionnaires formés pour des questions de sécurité pour devenir une préoccupation de tous les concitoyens. L’objectif de la rencontre est de partager avec les élus locaux leur vision sur des mesures sécuritaires et établir un partenariat efficace pour combattre l’insécurité jusque dans ses derniers retranchements.
Dans leurs interventions, les élus locaux ont estimé que cette rencontre est une initiative louable. Ils ont profité de l’occasion pour évoquer leurs difficultés quotidiennes à savoir le manque de moyens de transport dans les commissariats et brigades de gendarmerie, l’éternel problème d’effectif et de matériels de travail.
Dans son intervention, le Ministre Zinzindohoué, a fait savoir aux participants que l’insécurité est une question d’intérêt général et invite tout un chacun à livrer un combat sans merci à ce mal.

Victor Lankodjivi


‘’ J’ai saisi la Cour Suprême d’un recours qui va prospérer’’

Tête de liste FCBE dans l’arrondissement de Banigbé dans la commune d’Ifangni lors des dernières élections communales, Victor Lankodjivi ainsi que les candidats positionnés en deuxième et troisième position sont élus à l’issue des résultats proclamés par la Cena. Ce qui signifie que FCBE a eu le dessus avec trois sièges sur le MADEP qui s’en est sorti avec un siège. Mais suite aux recours déposés par le parti de Fagbohoun devant la Cour suprême les élections ont été reprises dans l’arrondissement de Banigbé .Mais cette fois il y a eu un renversement de la situation du moment où de trois sièges, Fcbe s’en ai sorti avec un seul au moment où le Madep en a obtenu trois. C’est à l’occasion de la proclamation des résultats que Victor Lankodjovi s’est rendu à l’évidence qu’il n’est pas élu et que c’est plutôt celui qui était en troisième position lors du premier vote. C’est ainsi qu’on lui a fait constaté que pour la reprise des élections prévue pour le 19 , Kpoviessi a envoyé une lettre au Sap/ Cena le 13 pour modifier les positionnements sur la liste et l’a renvoyé en dernière position. Lankodjivi fait remarquer que Kpoviessi a non seulement modifié les liste Fcbe pour les communales mais également pour les élections locales.’’ Tous les conseillers qui réagi contre son diktat sont systématiquement déclassés. Il renvoie ceux qui sont contre son diktat en dernière position sur la liste.’’. Pour Victor Lankodjivi, Kpoviessi qui se dit coordonnateur de FCBE à ifangni n’a aucun droit pour modifier les listes du moment où ce n’est pas lui qui les a signées et déposées à la Cena mais plutôt le coordonnateur du département du Plateau le feu Anani Abimbola.. En plus de cela, ce militant FCBE est convaincu que en modifiant des listes de candidatures Kpovissi a tordu le coup à la loi ‘’ J’ai fait mon recours et je suis confiant, le droit sera dit’’. A signaler qu’en dehors de lui, d’autres militants FCBE ont déposé des recours contre les nouvelles listes déposées par le coordonnateur Fcbe à Ifangni.
Selon les dispositions de la loi portant règles générales pour les élections en République du Bénin qui stipulent qu’aucun ajout de nom ou suppression ou modification de l’ordre de présentation ne peut se faire après délivrance du récépissé définitif sauf en cas de décès. Mais, le Sap/ Cena n’a pas compris les choses de cette même façon. Dans le cadre de la reprise des élections communales et locales dans certaines localités il a accepté des permutations sur des listes.laurent Okiki Idossou , troisième adjoint de la secrétaire général du Sp/ Cena en charge de la communication de cette institution nous l’a confirmé.’’ Des coordonnateurs de listes de candidatures se sont rapprochés de nous et ont posé des problèmes de divers ordre et ont demandé de remplacer des candidats sur leur liste ou procéder à des permutation’’ a-t-il déclaré avant d’ajouter que devant une telle situation, le Sap/Cena s’est rapproché de la Cour Suprême pour savoir la conduite à tenir devant de telles demandes. Mais a –il dit, la Cour leur a fait savoir qu’il ne lui revient pas de leur indiquer un comportement et qu’ils sont libres d’agir comme la Cena tout comme s’il s’agissait d’une élection normale.’’ Nous avons analysé la situation et nous avons accepté des permutations et non le dépôt d’autres candidatures ‘’. A martelé laurent Okiki qui estime que c’est à la Cour Suprême de trancher le différend en faveur de tel ou tel camp.

Sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel


Six conventions du Bénin avec l’Unesco bloquées au parlement
(Lire les plaidoiries du directeur du patrimoine culturel à l’endroit des députés)

Depuis bientôt un an, l’Assemblée Nationale a été saisie de six conventions qui lient le Bénin à l’Unesco dans le domaine du patrimoine culturel. Mais depuis rien n’est fait. Lesdites conventions ne sont pas adoptées. Ce qui pénalise notre pays. Dans l’entretien qu’il a eu avec votre journal, le Directeur du patrimoine culturel, Nicholas Ago souhaite que les honorables se penchent sur ce dossier dans un bref délai.
LE Projecteur :
Monsieur le Dpc vous avez un certain nombre de dossiers qui dorment depuis un certain temps sur la table des députés. De quoi s’agit il exactement ?

DPC : Nous avons un certain nombre de dossiers à l’Assemblée Nationale qui doivent être adoptés. Il s’agit essentiellement des conventions qui lient notre pays à l’UNESCO dans le domaine du patrimoine culturel. Nous en avons six mais nous souhaitons que au moins l’une d’elles puisse être ratifiée dans de meilleurs délais. Il s’agit de la convention de 2003 sur la sauvegarde du patrimoine immatériel. Je voudrais dire qu’on peut ratifier les autres conventions à moyen terme. Mais la convention de 2003 sur le patrimoine immatériel nous place dans un embarras. Elle traite de toutes les questions liées aux manifestations artistiques et culturelles, à tout ce qui a trait au genre oral. Je ne vous apprends rien. Le genre oral ‘’Guèlèdè’’ avait fait l’objet en 2001d’une proclamation sur la liste des chefs d’œuvre du patrimoine de l’humanité. Lorsque la convention de 2003 a été adoptée l’Unesco a décidé de mettre tout ce qui avait fait objet de proclamation c’est-à-dire les chefs d’œuvre tels que les ‘’ Guèlèdè’’ du Bénin sur cette liste là. Cela veut dire que aujourd’hui pour qu’un bien immatériel tel qu’un ‘’ Guèlèdè’’ puisse être sur la liste il faut que le pays ait adhéré à la convention de 2003 sur le patrimoine immatériel et qu’il puisse présenter le dossier en bonne et due forme. Or nous avions profité d’une proclamation. Il y avait eu un dossier. Mais je veux dire que aujourd’hui nous devons régulariser notre situation. Mais jusqu’au moment où je vous parle on n’a pas pu ratifier cette convention.

Dites nous depuis quand ces conventions sont déposées à l’Assemblée nationale ?

- C’est depuis décembre 2007 et il suffit que la programmation puisse être faite à l’ordre du jour pour qu’on puisse aller là bas pour le défendre. Que l’Assemblée autorise sa ratification parce que aujourd’hui au niveau de l’Unesco les gens se posent des questions. Nous avons déjà le ‘’ Guèlèdè’’ qui est déjà sur la liste. Mais voilà que le Bénin n’a pas encore ratifié la convention sur la sauvegarde du patrimoine immatériel. Et je ne vous apprends rien nous avons des collègues qui ont occupé de hautes fonctions au niveau de l’Unesco. Je veux parler du directeur général adjoint chargé de l’Afrique Tidjani Serpos. Je veux parler du délégué permanent Joseph Yayi qui est aujourd’hui le président du comité exécutif de l’Unesco. Ce qui est une référence pour notre pays. Et tous ceux là attendent que notre pays puisse faire quelque chose dans ce domaine là.

Que perd le Bénin pour ne pas avoir jusque là signé cette convention ?

- Ce que nous nous perdons puisque c’est entre nous que je le dis, les gens nous ont déjà garanti un certain nombre de places au niveau du comité. Le comité intergouvernemental a été déjà mis en place. Ceux sont les Etats qui ont ratifié qui participent à cela. Le Bénin n’ayant pas ratifié n’est donc pas membre. Je vous assure que si le Bénin ratifie cette convention aujourd’hui, le Bénin est d’office membre là bas. Et cela c’est compte tenu du rôle que notre délégué a joué dans la mise en œuvre de cette convention. Il fait partie des vrai acteurs de l ,’élaboration de cette convention. Donc moi mon souhait c’est que au –delà de tout ce que nous faisons on puisse avoir de temps en tant une lueur parce que quand on parle souvent de culture et de patrimoine ce n’est pas tellement la priorité des priorités. Mais je dis qu’on travaille pour l’avenir. Nous travaillons aussi pour la postérité. Nos biens doivent être protégés.
Propos recueillis par Armel Feraez
‘’Le Ministre Galiou Soglo est un homme d’ouverture qui aime écouter’’ dixit le directeur du patrimoine culturel

En marge de l’interview qu’il a bien voulu nous accorder au sujet du blocage au parlement de la convention de 2003 sur le patrimoine immatériel, le Directeur du patrimoine culturel( Dpc) du ministère de la culture et de l’alphabétisation, Nocholas Ago parle de sa collaboration avec son tout nouveau ministre. Il a eu des séances de prise de contact avec nous et il a promis de rencontrer les directeurs pour que de façon pointue on échange sur les grands dossiers du ministère. Je trouve que c’est un homme d’ouverture qui aime écouter. Il a à cœur que chacun dans son domaine puisse maîtriser son secteur et je trouve que c’est très important .On est technique ou on ne l’ait pas.
Il faut dire que partout où il est passé, l’écoute a toujours été l ‘ une des qualités du tout nouveau ministre de la culture et de l’alphabétisation. Il n’écoute pas que les membres de son cabinet ou ses proches collaborateurs. Dans son ouverture, l’ancien député et ministre de la jeunesse et sports écoute tout le personnel y compris les agents d’entretien, les gardiens, les chauffeurs et les techniciens de surface.
Armel Feraez

jeudi 13 novembre 2008

Décentralisation et développement à la base

Les dix défis qui attendent le Ministre Allassane Séidou

Suite au dernier remaniement ministériel intervenu le 22 octobre dernier, le navire de la décentralisation au Bénin a un nouveau patron. Il s’agit de l’ancien maire de Kandi et député le docteur Allassane Séidou. Le témoin lui a été passé le 23 octobre 2008 par son prédécesseur Issa Démolé Moko. Dans son premier discours, le nouveau Ministre a mis l’accent sur le manque de personnel qualifié et l’insuffisance de ressources financières nécessaires dit il pour l’exécution sans faille des plans communaux de développement. Sept autres défis attendent le tout nouveau ministre de la décentralisation.

Défi numéro un : La première tâche à laquelle le nouveau ministre de la décentralisation doit s’atteler est l’installation des conseils communaux non installés jusque là. En tant qu’ancien maire et actuellement ministre de la décentralisation, il doit œuvrer pour l’application stricte des lois de la décentralisation.
Défi numéro deux : le nouveau ministre a également pour défi à relever d’installer le comité de suivi des recommandations du forum national sur la réforme de l’administration territoriale tenue en novembre 2007. Ces recommandations serviraient à bouter le développement des communes du Bénin.
Défi numéro trois : l’installation de la commission nationale des Finances locales ( Conafil), organe de pilotage du FADEC( Fonds d’Appui au développement des communes) doit être une priorité du nouveau ministre de la décentralisation. Les communes ont besoin de cette commission pour donner un nouveau souffle financier pour asseoir le développement effectif des communes.
Défi numéro quatre : l’élaboration et la diffusion du guide de l’assistance –conseil
Défi numéro cinq : l’élaboration et la validation du manuel de procédure pour la coordination des services déconcentrés
Défi numéro six : La réactivation du dossier des nouveaux chefs lieux de département.
Défi numéro sept : la finalisation du programme de réhabilitation et de modernisation du marché Dantokpa ainsi que des marchés de Ségbana, Kandi, Djougou et NAtitingou

Armel Feraez

Pour non paiement des prestataires

Les ordures jonchent les rues de Porto-Novo

Depuis quelques temps, les ONG de pré collecte des ordures ménagères exerçant à Porto-Novo ont de sérieuses difficultés pour faire leur travail. Ces difficultés ont noms : insuffisance de barques à ordures, les barques remplies mais non vidées à temps. Mais comme si cela ne suffisait pas, les quelques barques ont disparu des lieux où elles étaient posées ou ne sont pas vidées depuis au moins trois mois. Conséquence, c’est un sauve qui peut. Les Ong de pré collecte sont bloquées dans leur travail. Certaines ne vont plus collecter les ordures dans les maisons parce que ne sachant où les déverser. Interrogé sur la situation, Joseph Ahissou, le Directeur des services opérationnel (DSO) de la mairie de Porto-Novo reconnaît qu’il y a eu une situation conjoncturelle à propos de la collecte des ordures dans la capitale globalement sur cette année 2008 et encore plus ces trois derniers mois. Il fait remarquer que c’est deux situations qui expliquent cela. La première est que les prestataires de service qui ont travaillé en 2007 n’ont pas été payés’’ On leur doit encore des factures à la mairie. De fait, ils ont abandonné les prestations alors que les contrats ne sont pas encore à terme’’. La deuxième situation qui explique les difficultés dans la collecte des ordures est que après leur prise de service de la nouvelle équipe il est apparu nécessaire de revoir la gestion de ce secteur sensible parce que cela nécessite beaucoup de moyens. Tout ceci a pris beaucoup de temps. ‘’Les négociations ont été faites avec les prestataires. Des paiements partiels ont été faits et à la longue le service va reprendre’’ déclare le DSO qui indique qu’après l’éradication des dépotoirs sauvages il y aura redéploiement des barques à ordures. Le Dso a reconnu que ses services ont enlevé des barques parce qu’elles vont commencer à pourrir.’’ Les 13 points de regroupement qui existaient vont recevoir à nouveau les barques.’’ A-t-il martelé avant d’ajouter que le PGUD a mis 12 barques a la disposition de la mairie de Porto-Novo en 2007.

Odile Hounton et Armel Feraez

Au cours d’un symposium sur le découpage administratif

Sakété réclame un chef lieu de département

Se basant sur les important atouts dont regorge leur localité,les fils de Sakété souhaitent vivement qu’elle abrite le chef lieu du département du plateau ou des nouveaux départements qui seront crées dans le cadre du nouveau redécoupage administratif territorial.

Le 7 novembre 2008, s’est tenu dans la grande cour de l’hôtel de ville de Sakété un symposium sur le découpage administratif de la commune. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la formulation des propositions concrètes à soumettre à la Commission Nationale d’Analyse du redécoupage administratif territorial. Les autorités de Sakété ont fait comprendre aux forces vives de la localité que le découpage est une question d’intérêt communal qui ne saurait être comprise comme l’affaire du conseil communal seul mais une préoccupation majeure. Leurs démarches pour la mobilisation a payé. LA preuve,ont fait le déplacement pour participer à ce symposium et apporter leur grain de sel plus de 800 personnes provenant de tous les arrondissements parmi lesquelles on peut citer des membres du conseil communal, des chefs de villages nouveau et anciens, des responsables de partis politiques, des notables et sages, des autorités religieuses, les anciens chefs de villages, des opérateurs économiques, des responsables d’ONG, des responsables des associations de développement, des responsables de groupement de femmes, des responsables de mouvements et associations de jeunes, des responsables des associations professionnelles, les majestés rois de Sakété et de Takon.
Au cours du symposium, les populations ont estimé que dans la vision du gouvernement et dans la perspective d’un redécoupage administratif du pays parce que si on veut parler de décentralisation le pouvoir doit être très proche des administrés. Or il se fait aujourd’hui qu’à Sakété il existe des villages qui font 3000 à 4000 habitants or la norme à en croire le maire Akanda –Olouwa Raliou Arinloyé est 5000 habitants. Ce dernier ajoute également que aujourd’hui la gestion de certains villages dépasse largement les efforts que pourrait fournir un chef de quartier ou de village. Le maire fait la même remarque qu’il existe également des arrondissements qui sont démesurément vastes.
Au cours de ce symposium, les populations de Sakété se sont également prononcées sur la question des nouveaux chefs lieux des départements. Certains intervenants sont allés jusqu’à dire qu’il faut que le gouvernement aille à 24 départements non pas pour satisfaire tout le monde mais pour répondre à certaines préoccupations parce que estiment ils logiquement Sakété devrait être chef lieu de département même du Plateau parce que Sakété est la première subdivision administrative après le cercle de Porto-Novo.’’ Nous avons même dans notre histoire été érigé en cercle. Si tant est vrai qu’il faut penser à l’orthocentre il y a aussi d’autres critères qui sont valables.’’ A martelé le maire de Sakété.
Armel Feraez

Spectre:


Eriger la vallée de l’Ouémé en département

Réunies à Adjohoun le samedi premier novembre 2008 sous la férule des maires des quatre communes de la vallée de l’Ouémé à savoir Isidore Zinsou de Bonou, Gérard Adounsiba d’Adjohoun, Clément Gnonlonfoun de Dangbo et James Dègbo des Aguégué, réunie à Adjohoun les populations de la vallée souhaitent qu’à l’occasion du découpage territorial en cours, la vallée de l’Ouémé soit érigée en département. Ces populations ont de bonnes raisons en faisant cette doléance. Elles ont démontré que cette région remplit toutes les conditions pour être érigé en département. La preuve ont elle fait savoir, cette zone constitue une communauté linguistique avec des us et coutumes que les populations partagent en commun. De même, ont elles fait remarquer, ces quatre communes comptent plus de deux cent mille habitants et abritent la deuxième vallée en Afrique après celle du Nil. Ainsi donc pour les populations de la vallée et les élus faire de la vallée un département n’est que justice. Dès lors, la balle est désormais dans le camp du gouvernement du changement et de la commission mise sur pied par le chef de l’Etat qui doivent tenir compte de la proposition des ‘’wéménou’’. Une chose est sûre, ces dernières ont avancé des arguments solides qui sautent à l’œil. Il ne s’agit aucunement d’une faveur. Il suffit simplement d’observer la carte géographique du Bénin pour se rendre à l’évidence que bien de région ne remplissent pas les critères pertinents et incontestables que remplit la vallée de l’Ouémé. Et pourtant elles sont érigées en département.
Armel FERAEZ