‘’Mon objectif est de consommer le maximum de consommer le maximum possible de crédit alloué à mon ministère’’
Ministre Davo : Bon, vous savez, le parlement est le parlement. Ici ce n’est pas la raison qui triomphe. C’est la politique. Donc, je ne m’attends pas à être compris. De toutes les façons, les députés ont la possibilité d’aller vérifier concrètement ce que le gouvernement a fait. Et je suis pour ma part convaincu que les populations, celles qui ont bénéficié des infrastructures ont su de quoi le gouvernement est capable. Donc, c’est de cela qu’il s’agit puisque dans les commentaires parfois les préoccupations des députés ne concernent plus les questions qui ont été posées. Le gouvernement tient compte des besoins les plus urgents parce que aujourd’hui, aucune école, aucune localité n’a les infrastructures qu’il faut pour atteindre leur mission. Donc, on essaie de parer au plus pressé.
Est-ce que la construction de ces écoles couvre l’ensemble du territoire national ?
Vous savez ? Aujourd’hui, le plus grand problème du système éducatif béninois se résume au manque d’infrastructures et d’enseignants. J’ai récemment rencontré les directeurs du Littoral et de l’Atlantique. Il en a qui m’a dit que avant qu’il ne soit satisfait, il lui faut 50 salles de classes par établissement. Ce qui n’est pas possible.
Quel est le nombre d’écoles que vous pensez construire en 2009 ?
Les créations sont fonction des demandes. C’est une commission qui siège pour prendre la décision. Pour le moment, je ne peux pas vous dire combien d’écoles nous allons construire. C’est en fonction des besoins parce qu’il y a des localités dans lesquelles les distances à parcourir sont longues.
Dites nous avec précision monsieur le Ministre ce que le budget 2009 a prévu ?
Le budget 2009 a mis en place une ligne de crédit. Nous ferons des constructions en tenant compte de cela. Mon objectif cette année est de consommer le maximum possible de crédit qui nous a été alloué parce que l’année passée, le ministère est resté à à peu près 40% de consommation de son budget. Cette année, je pense qu’on fera l’effort d’avoisiner les 70 à 80 %.
Armel FERAEZ
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