mardi 30 décembre 2008

INTERVIEW AVEC DOSSOU YOVO COSSI FILIBERT GRAND OSCAR 2008 POUR LA SANTÉ


"J'ai fini avec le sida. Que les gens cessent de mystifier les ppopulations, avec l'invention de l'inkpeyo"


Vous êtes depuis des décennies reconnus très célèbre en matière de recherche en médecine traditionnelle et l’édition 2008 des Oscars du Bénin vient de vous sacrer grand oscars de la santé 2008. Comment percevez-vous cette distinction ?

C’est un prix merveilleux. Je ne pensais pas que cela pouvait venir des OCARS du Bénin, mais plutôt du gouvernement pour les efforts que nous avons consentis jusque-là. J’ai toujours œuvré pour le développement du pays et je ne sais pas si ce sont mes méthodes révolutionnaires qui dérangent. J’ai échappé à plusieurs coups mortels et dérouté toutes les tentatives de découragement. L’étape à laquelle je me trouve aujourd’hui demande une totale protection. Et je remercie le gouvernement du président Boni Yayi qui a beaucoup œuvré pour cette cause qui doit être celle de tous les dirigeants et tous les béninois. Donc, le prix Oscars vient renforcer ma vision des choses. Cela me ragaillardit, cela me rend heureux et j’en suis fier.

Est-ce à dire que vous continuez d’être l’objet de menaces et autres intimidations ?

C’est tout à fait normal puisque je dis que j’ai des idées révolutionnaires. Ce qui veut dire les gens ne peuvent pas penser la même chose que moi. Je m’attends toujours à ces coups-là et je me prépare en conséquence aussi. Cela ne me gène pas. Cela ne m’empêche pas d’évoluer. cela me permet d’avancer et de chercher loin pour répondre à la demande de la population. J’ai déjà le produit qui guérit le Sida. Maintenant ce qui reste c’est de pouvoir intensifier la production à une grande échelle afin de pouvoir satisfaire tout le monde. Pour cela, il faut beaucoup produire alors que je n’ai pas assez de moyens pour le faire. De ce côté donc, on peut s’attendre à l’intervention du gouvernement si le pays est d’accord pour développer ma politique sanitaire.

Vous aviez déclaré que le mythe du Sida est brisé et pourtant, l’on continue d’affirmer qu’aucun remède n’est trouvé jusque-là.

Mais c’est la mafia qui continue de faire son œuvre. Pour eux, il n’y aura jamais de remède. Alors que le Linkpéyo est reconnu par l’Etat pour son efficacité dans le traitement du Sida. Je traite le Sida depuis 18 ans et les populations confirment l’efficacité du produit. Lorsque les gens continuent de dire à la radio et sur les chaînes de télévision qu’on n’a pas encore trouvé le médicament, c’est qu’ils continuent de soutenir la mafia. Et je sais que bientôt, ils seront dépassés puisque tout le monde est avec moi. Les journalistes, les travailleurs, les fonctionnaires, tout le monde est avec moi. Les malades aussi sont avec moi. D’ici à là, les gens seront dépassés par les évènements.

Quelle appréciation faites-vous des conseils jusque-là donnés pour se protéger contre le mal. Existe-t-il, selon vous, d’autres sources de contamination non révélées ?

La mafia est toujours là, puisqu’il y a des comportements qu’il faut éviter que les gens conseillent à la jeunesse. Et surtout ces comportements qui sont promus sur les médias qui plongent davantage les gens dans le risque de contracter le mal. Il faut dire la vérité aux populations. Lorsque par exemple on conseille l’abstinence à un jeune homme qui a 25 ans, est-ce qu’on peut espérer qu’il suivra ce conseil ? Non ! Puisque le gars est en âge de procréer. Il faut dire la vérité aux gens en parlant de la source de la contamination. C’est par le sang. On ne conseille pas souvent à la population de coucher sous moustiquaire imprégnée alors qu’ils savent que les moustiques contribuent à 2% à la contamination. Et surtout, qu’est-ce qui fait que la jeunesse contracte beaucoup plus le mal ? Aujourd’hui, on promeut les baisers sur nos médias. Alors qu’ils peuvent bien contracter le mal à partir de ces baisers par le contact des langues qu’ils peuvent se les blesser. Le contact du sang est vite intervenu et le risque est là. C’est pour dire que ce n’est seulement pas par les rapports sexuels qu’on peut contracter le mal. Le Soja par exemple n’est pas conseillé à un porteur du virus. De même que l’œuf, le haricot. Or, ce sont ces produits qu’ils conseillent aux malades de prendre. Ce sont ces conseils qu’il faut donner aux populations si l’on veut que le Sida ne s’intensifie pas.

Quelles sont vos perspectives pour l’année 2009

Le Sida est déjà acquis. Nous avons déjà fini avec le Sida. Nous avons déjà sorti trois remèdes. Remède pour guérir le mal, remède pour le prévenir et celui pour neutraliser le mal. Il s’agit de Linkpéyo, Hangbidi et le Solodjakpin. Ce que nous avons à faire maintenant, c’est de faire fabriquer beaucoup plus ses produits afin de mieux satisfaire les patients dont le nombre de cesse de s’agrandir. Surtout, nous pensons à comment faire pour trouver suffisamment le produit pour pouvoir diminuer le coût du traitement. Mon objectif, c’est cela. Guérir beaucoup de gens à moins frais comme je l’ai dit le 06 décembre dernier. En dehors de cela, j’ai l’ambition de traiter beaucoup de maladies que la médecine moderne n’arrive pas à traiter. J’ai même peur d’en parler parce que les gens vont affluer chez moi et les produits seront insuffisants. Le Guinkpéhozin dont je parle maintenant, traite toutes les formes de cancer. Cancer des seins, de la gorge, de l’œsophage, en tout cas, quelque soit la forme c’est efficace. C’est une recette que j’ai acquise depuis 1952 et que j’utilise jusqu’à présent. Je pense même ouvrir très prochainement un centre pour traiter le cancer. La tuberculose et ces autres maladies là, les gens ne nous permettent pas de mieux nous exprimer par rapport à ces maux qui minent l’humanité. Donc, tout ce que je veux de l’Etat, c’est ma sécurité, ma protection. Si l’Etat me garanti cela, pour le reste, je vais m’en sortir.

Armel RERAEZ

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