lundi 2 mars 2009

Couplage ou non des présidentielles et législatives de 2011

Boni Yayi dans un grand embarras

(Il craint de faire des mécontents dans son camp lors des positionnements sur la liste pour les législatives)


Les présidentielles et les législatives de 2011 seront-elles couplées ? Difficile pour le moment de répondre à cette question si l’on actuellement le chef de l’Etat est dans un grand dilemme.

Les prochaines élections présidentielles et législatives sont prévues pour se dérouler en mars 2011. Mais déjà des observateurs attentifs de la vie politique nationale se demandent si ces deux élections seront couplées comme cela a été le cas récemment des communales, municipales et locales. A en croire des sources proches du gouvernement, on apprend que le chef de l’Etat le Docteur Boni Yayi, ne souhaiterait pour rien au monde que les législatives et les présidentielles de 2011 soient couplées. A en croire ces sources, le président de la République aurait non seulement pris la décision de ne pas coupler les législatives et présidentielles, il ambitionnerait également d’organiser les présidentielles avant les législatives. Cette décision s’explique par le fait qu’il craint les mécontentements que pourraient créer les positionnements sur les listes pour les législatives. Seulement, il semblerait que les marges de manœuvre du chantre du changement sont très limitées. Tout calcul fait et aux termes de la constitution du 11 décembre 1990 le prochain président de la République doit prêter serment au plus tard le 6 avril 2011. Pour ce qui concerne les députés de la sixième législature, ils doivent prêter serment le 23 avril 2011. En clair, que ce soit le prochain président de la République ou les prochains députés ils doivent tous être installés dans le mois d’avril 2011. Mais avant ces installations, ils doivent tous être élus. Donc que les législatives et les présidentielles soient couplées ou non ces élections doivent impérativement se tenir en mars 2011.Le couplage s’impose donc naturellement puisqu’il ne serait pas possible d’organiser les législatives deux semaines après les présidentielles. Ce serait faire preuve de gaspillage des ressources. Même si c’est le cas, les listes de candidatures pour les législatives seraient déjà confectionnées et rendues publiques avant les présidentielle. De ces remarques, il ressort que les calculs du président Boni Yayi sont faussés puisqu’il aura à gérer les mécontentements et les frustrations auxquels va donner lieu la confection des listes pour les législatives. Ainsi donc, même si les élections ne sont pas couplées le président Boni Yayi doit confectionner la liste des candidatures pour les législatures avant de se présenter aux présidentielles. On se demande alors comment le président de la République va se sortir d’affaires. Wait and see
Fresnel METONOU

Spêctre


Polémiques autour des fonds de l’escorte : qui veut tromper le peuple ?

Les fonds issus de l’escorte des véhicules d’occasion sont t-ils budgétisés par le gouvernement du changement ? Quelle gestion en a-t-on faite ? Ces fonds ont –ils servi à octroyer les micro crédits de 30.000f CFA aux femmes ? Est-ce seulement les femmes FCBE qui bénéficient de ces crédits ? Nombreux sont les béninois qui souhaiteraient avoir des réponses à ces différentes questions pour savoir quelle opinion ils doivent se faire. Malheureusement on a comme l’impression qu’on ne veut pas éclairer leur lanterne. On préfère les tourner en rond. On préfère leur dire des contrevérités. Bref, on préfère les distraire. Avec la gestion des fonds de l’escorte, les béninois sont devenus des balles de ping pong que le pouvoir du changement et les ‘’ G’’ et ‘’F’’ s’échangent allègrement. Qu’il vous souvienne que suite aux révélations du député ‘’ G13’’ Issa Salifou au sujet des fonds de l’escorte qui ne seraient pas budgétisés et les déclarations du député FCBE Janvier Yahouédéhou, le gouvernement à déployé un bataillon de dix ministres pour répondre. Naturellement, comme on doit s’y attendre, ces ministres ont balayé d’un revers de la main toutes les accusations de l’opposition non déclarée au sujet de la gestion des fonds de l’escorte. Ces ministres ont–ils convaincu ? Nous pensons que non puisqu’ils n’ont pas démontré que les fonds de l’escorte étaient budgétisés. A mon avis, je pense qu’ils se sont seulement contentés de montrer que ces recettes ont une traçabilité. Parce que n’étant pas convaincus par les réponses du gouvernement, Issa Salifou et son groupe sont montés au créneau hier soir lors d’une conférence de presse pour démonter point par point les arguments des ministres. Quel embrouillamini ? Des deux camps qui dit la vérité au peuple et qui veut le tromper ?
Armel FERAEZ

Alternance au pouvoir en 2011



Les jeunes du ‘’ G4’’, ‘’ G13‘’ et ‘’ Force Clé’’ demandent de changer de chauffeur

La coordination nationale des jeunes du G4, G13 et de ‘’Force Clé’’ a effectué le samedi 28 février 2009 au Palais des congrès de Cotonou sa première sortie officielle. Les jeunes des différentes formations politiques de l’opposition non déclarée s’engagent à œuvrer pour l’alternance au pouvoir en 2011

En organisant cette rencontre, l’objectif des jeunes de l’opposition non déclarée consiste à se prononcer sur l’actualité socio politique nationale. Comme c’est le cas de leurs aînés il y a quelques semaines à Abomey et Bohicon, ces jeunes sont unis autour de la jarre trouée du roi Guézo. Le président du comité d’organisation de cette manifestation Béo Aguiar est parti de l’exemple des grands hommes de ce monde à savoir Barak Obama, Nicolas Sarkozi, John Atta Mills et Zouma pour montrer combien la politique peut fasciner le monde et sécréter des gouvernants qui incarnent les profondes aspirations de leur peuple. C’est certainement cela qui fonde leur démarche de mettre sur pied ce creuset. ‘’ Il faut revaloriser la politique. Il faut revaloriser la fonction politique. Car, les schémas apolitiques qui ont fasciné la plupart de nos concitoyens même les plus insoupçonnés, n’a jamais fondé un Etat émergent’’ dira le président du comité d’organisation qui ajoute que le combat des jeunes ‘’ G’’ et ‘’ F’’ est de convaincre les béninoises et les béninois que la politique et la politique doublée d’expériences, dans une démarche unitaire est capable de choses, nobles, que la politique est capable d’émergence. De même, les jeunes des regroupements politiques ‘’ G’’ et ‘’ F’’ estiment que notre pays va mal’’ Nous sommes en pleine zone de turbulence avec un équipage peu rassurant. Un équipage à la recherche perpétuelle de ses marques et qui joue avec le destin de millions de passagers’’.
Des représentants des différentes forces politiques de ‘’ G’’ et ‘’ F’’ sont montés au créneau pour apporter leur soutien aux jeunes. Pour Celestine Zannou, aucune jeunesse ne peut rester en marge de la construction du pays. ‘’ Si une jeunesse tourne le dos à cette mission, c’est qu’elle n’a pas d’idéal’’. Il faut dire que Celestine Zannou a été très acerbe vis-à-vis du gouvernement. Elle a fait des déclarations du genre’’ Avec le gouvernement du changement, le Bénin est dans le hasard…les indicateurs de gouvernance sont mis à mal avec le gouvernement dit du changement’’.
Le Secrétaire général du Parti du renouveau démocratique ( Prd) lors de sa déclaration est allé dans le même sens que madame Zannou. Il dira qu’il s’impose la nécessité de ‘’changer de chauffeur en 2011’’. Le représentant du ‘’ G13’’ modeste Kérékou après avoir déclaré que cette rencontre est le prolongement de ce qui s’est passé à Bohicon, dira que le moment est venu de demander au chauffard qui est au volant de descendre.’’ Il faut les envoyer à l’école pour qu’ils sachent conduire et acquérir de l’expérience.
A l’issue des assises, une coordination nationale des jeunes du ‘’ G4’’ du ‘’G13’’ et de ‘’ Force Clé’’ de 17 personnes a été mise sur pied. Le coordinateur national répond au nom de Mathias Agon du MDs G13.le premier coordinateur adjoint et le second coordinateur adjoint ont respectivement pour noms Béo Aguiar du Psd et Mireille Mariano de la RB
Georges AGBESSI


Le budget 2009 voté comme une lettre à la poste

(L’ambitieux programme d’investissement du maire Arinloyé Raliou)

C’est par 16 voix pour et une contre que le conseil communal de Sakété dans le département du Plateau a adopté mercredi dernier le budget exercice 2009. C’est un budget très ambitieux vu la place de choix que le maire Arinloyé Akanda Raliou et son équipe ont accordée à l’investissement et aux projets de développement.

La commune de Sakété dispose enfin d’un budget pour l’année 2009. L’examen et le vote de ce budget sont intervenus depuis le mercredi dernier. Même les adversaires du maire Arinloyé ont soutenu et défendu ce budget qui fait une part belle à l’investissement. Comme il l’a clairement annoncé devant toute la population de Sakété lors de la cérémonie de son investiture, le maire Arinloyé ambitionne au cours de son second mandat à la tête de cette commune de réaliser plus de projets de développement que lors de son premier mandat Dans le budget 2009 les actions suivante sont prévues : la poursuite des travaux de construction des arrondissements de Sakété 1 et 2, la construction des hangars au marché de Takon, la construction d’un bloc de bureau à la mairie, la constructions de cuisines et de magasins,la construction et la réalisation de sous projets du PNDCC, le paiement des retenues de garantie, les travaux de réhabilitation des bureaux de l’exécutif, la construction de la clôture de l’école maternelle de Sakété centre, la réalisation de sous projet PNDCC à Assa Idiotché, la construction de latrines institutionnelles et les frais de suivi des projets et l’achat de huit motos. Pour ne citer que ces actions là.
Armel FERAEZ

Communauté de la basse vallée de l’Ouémé



Clément Gnonlonfoun élu nouveau président

La Maison des jeunes de la commune de Dangbo dans le département de l’Ouémé a abrité le vendredi 27 février 2009 l’Assemblée consultative de la basse vallée de l’Ouémé regroupant les communes de Bonou, Sô Ava, Dangbo, Adjohoun et Aguégué. Ont pris part à ces importantes assises des chefs services départementaux, les conseillers communaux des communes membres de la communauté de la basse vallée de l’Ouémé, les maires , des adjoints aux maires et chefs d’arrondissements.’’ C’est avec un réel plaisir que je prends ce jour la parole devant cette auguste assemblée pour vous souhaiter au nom des populations de Dangbo, de son conseil communal et en mon nom personnel la bienvenue sur cette terre hospitalière des Wémènou ‘’ a martelé le maire de Dangbo Clément Gnonlonfoun. A l’en croire, Dangbo présente aux diverses délégations qui ont foulé son sol ses remerciements pour avoir porté leur choix sur lui pour abriter cette réunion. Il est revenu à James Dègbo, président sortant de rappeler les conditions de naissance de la communauté des communes de la vallée de l’Ouémé en juin 2006. ‘’ Notre vision est de faire de la basse vallée de l’Ouémé d’ici 2025 l’un des greniers du Bénin, un territoire de bien être social, culturel et économique qui contribue de manière substantielle au PIB’’ Il dira également que l’objectif de la présente assise est de solliciter l’adhésion, la complicité, la mobilisation et l’engagement de tout le monde autour des priorités de leur projet de territoire afin que leur soutien ne fasse pas défaut à leur réalisation effective. A la suite du maire des Aguégués, la parole est donnée au représentant de la SNV .Il dira que la SNV est heureuse de cette initiative. Tout comme le maire de Dangbo, il souhaite que la vallée soit un des greniers du Bénin et continue d’être une terre d’accueil. Il est revenu au représentant du préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau de donner officiellement le top de cette assemblée générale
A signaler qu’un nouveau bureau de la communauté de la basse vallée de l’Ouémé a été mis sur pied à l’issue de cette assemblée générale. Il est présidé par Clément Gnonlonfoun maire de Dangbo Le vice-président répond au nom de Isidore Zinsou maire de Bonou. Gérard Adounsiba maire d’Adjohoun, le maire de Sô Ava et le maire des Aguégué James Dègbo sont respectivement élus secrétaire administratif, le secrétaire aux affaires financières et le secrétaire à la coopération

Fresnel METONOU

Charte nationale des petites et moyennes entreprises et industrie

Le ministre Houaga crée un environnement favorable aux PME et PMI

Depuis sa nomination à la tête du ministère des petites et moyennes entreprises, le Ministre Léandre Houaga se bat pour créer un environnement favorable à ces entreprises. C’est dans ce cadre qu’il a organisé jeudi dernier au Codiam de Cotonou un atelier d’internalisation de la charte nationale des petites et moyennes entreprises.

Le ministère chargé des petites et moyennes entreprises et de la promotion du secteur privé a organisé le jeudi dernier un atelier d’internalisation de la charte nationale des petites et moyennes entreprises et les petites et moyennes industries. Élaboré et adopté par le gouvernement ledit document n’est pas encore connu du grand public. Pour que les cadres de ce ministère puissent aller vers le public il faut qu’eux-mêmes maîtrise le contenu du document. C’est pourquoi ce séminaire a été organisé et a regroupé les cadres du ministère chargé des petites et moyennes entreprises, les membres de la mission de suivi de la charte et les responsables des petites et moyennes entreprises. Au cours des travaux, les participants ont étudié la charte elle-même et son contenu. Ils ont identifié les avantages accordés aux entreprises qui sont prises en compte par le gouvernement à travers la loi de finances et d’autres actions pour la mise en œuvre de la charte.
Au total trois communications ont été présentées au cours de cet atelier. La première s’intitule :’’ présentation de la charte nationale de PME / PMI et du document synthèse de la charte par Biaou Nicolas du ministère de la justice, de la législation et des droits de l’homme. La deuxième communication s’intitule :’’ Avantages octroyés aux entreprises dans la loi de finances 2009. Elle est présentée par Agossou Guillaume. Et la troisième communication a pour thème :’’ Mise en évidence des actions de l’Etat en faveur des entreprises qui s’inscrivent dans la mise en œuvre de la charte. Elle est présentée par Koukou Hyppolyte.

Suite à la réception les dossiers de l’Agence pour la réhabilitation d’Abomey



Houédjissin met en garde les entreprises indélicates

(Il veut que les travaux aillent vite et bien)

Les entreprises sélectionnées dans le cadre de la réhabilitation de la cité historique d’Abomey doivent bien travailler et éviter de traîner si elles ne veulent pas avoir à faire avec le Directeur général de l’Agence pour la réhabilitation de la Cité historique d’Abomey.

Depuis le 10 décembre 2008, l’Agence pour la réhabilitation de la cité historique d’Abomey est crée. Sept jours après c’est-à-dire le 17 décembre l’ancien premier questeur de l’Assemblée Nationale Maxime Houédjissin est nommé par le Chef de l’Etat pour diriger cette Agence. Il s’est aussitôt mis au travail avec la direction générale de l’urbanisme et de la réforme foncière. Mais depuis mercredi dernier tout a finalement abouti. Sous la direction du Directeur adjoint de cabinet Monsieur Sacramento entouré des cadres du ministère Houédjissin a réceptionné les dossiers de la réhabilitation de la cité historique. Dans son intervention le Dg houédjissin déclare’’ Je ne considère pas ma nomination comme une obstruction aux travaux mais une dynamisation pour que les règles du jeu soient respectées’’. Il a souligné que des entreprises ont laissé de mauvais souvenirs aux populations d’Abomey. Il a cité le cas du marché Houndjro.’’ Les engagements qui seront pris avec moi doivent être conduits à terme. En créant cette Agence, le président Boni Yayi veut aller vite et bien afin que les populations touchent du doigt les promesses qu’il leur a faites’’ a martelé houédjissin qui ne tolérera pas que les travaux traînent.
Il faut ajouter l’Agence pour la réhabilitation d’Abomey ambitionne aussi l’amélioration des conditions de vie des populations d’Abomey. Ce populations soutient t-il doivent être impliquées dans les travaux à haute intensité de main d’œuvre.

Fresnel METONOU

Mécontents de la demande d’ajournement du projet de loi sur le médiateur même par les députés Fcbe

Tévoèdjrè et le parti ‘’ Ensemble’’ Tournent dos à Yayi Boni

A l’issue de la réunion qu’il ont tenue à Avrankou samedi dernier, les membres du bureau politique du parti ‘’ Ensemble’’ ont rendu public un communiqué de presse dans lequel ils précisent leur position pas très claire vis-à-vis du gouvernement du changement. Mais en réalité, il n’y a aucune ambiguïté. Les participants à la réunion ont clairement exprimé leurs mécontents parce qu’ils estiment que le pouvoir du changement a oublié leur parti qui pourtant a joué les premiers rôles dans la création de FCBe.

Au cours des travaux qui ont lieu à huis clos et dont nous avons eu des échos, les participants ont dénoncé le pouvoir qui selon eux crée beaucoup de frustrations. A les en croire, en trois ans de pouvoir, le parti ‘’ Ensemble’’ a bénéficié d’un seul portefeuille ministériel confié à Albert Agossou. Mais ils regrettent que celui-ci n’a fait aucune nomination dans son cabinet. En plus de cela, les membres du bureau politique du parti ‘’ Ensemble’’ fustigent le fait que lors de l’examen du projet de loi sur le médiateur de la République, les députés FCBE se sont joints aux ‘’ G’’ et ‘’ F’’ pour ajourner les débats. La liste des griefs des membres du parti Ensemble son le chef de l’Etat sont nombreux. Ce qui fait que beaucoup d’entre eux aux cours des assises de Avrankou ont souhaité que le parti rompt les amarres avec le gouvernement du changement. Mais il s’est fiat que le président du parti et deux ou trois autres responsables du parti qui ont eu pour leur compte ne sont pas de cet avis. Un conseil national est prévu pour trancher définitivement le problème.

Trois questions à maître Kato Attita avocat à la cour




« On rentre dans une prison du Bénin pratiquement pour y demeurer toute sa vie ou pour y mourir »

Q/ Maître Paul Kato Atita, vous êtes avocat à la cour et vous êtes permanemment au contact des réalités dans nos prisons. Quelles peuvent être les causes de cette situation

R
/ Le code de procédure pénale du Bénin est un code qui date de 1967. Dans ce code vous avez des dispositions qui aujourd’hui ne sont plus adaptées ; ou même si elles sont adaptées leur application pose d’énormes problèmes. Quand on est un avocat qui s’intéresse aux matières pénales, on sent tous les jours la nécessité de modifier ce code de procédure pénale ou de faire clarifier des points qui s’y trouvent. Un exemple très banal, mais fondamental dans ce code, c’est la détention préventive. La question de la détention préventive est devenue préoccupante. Moi je m’étonne que les gouvernements successifs même depuis la révolution jusqu’à aujourd’hui ne s’intéressent pas à comment régler ce problème de détention préventive et les prisons sont surpeuplées, sur tout l’ensemble du territoire. Une prison qui est construite pour 200 personnes, en contient jusqu’à 500 ou même 600 prisonniers ; les conditions de vie sont manifestement intenables et on ne fait rien pour améliorer la législation en matière de détention préventive. Aujourd’hui, lorsque quelqu’un rentre dans une prison du Bénin, il ne peut pas dire à quand il va sortir. Même son avocat ne peut dire à quand il va s’en sortir. On rentre dans une prison du Bénin pratiquement pour y demeurer toute sa vie ou peut être pour y mourir. La notion de détention provisoire que nous utilisons n’est plus adaptée, elle devient une détention à vie dans nos prison ; il faut réglementer cela. Il faut faire en sorte que le juge d’instruction qui reçoit quelqu’un dans son cabinet qui le place sous mandat de dépôt, que ce juge puisse savoir qu’il n’a plus la liberté de décider seul comme il veut, quand il veut de comment sortir l’intéressé. Il faut faire en sorte que le juge sache que son pouvoir à lui-même est limité dans le temps. Aujourd’hui, lorsque quelqu’un est placé sous mandat de dépôt et vous formulez une demande de mise en liberté provisoire, vous en formulez tous les jours et c’est des rejets tous les jours. Pendant ce temps, notre code dit que la détention est l’exception et la liberté la règle. Mais dans l’application, ce n’est plus la liberté qui est la règle mais la détention. Vous verrez des gens qui font 10 à 15 ans de détention préventive, vont au jugement et au finish, on dit qu’ils sont acquittés. Mais ils auront déjà passé 10 à 15 ans en détention ; qui va réparer ces préjudices ? Notre code n’en dit rien. Il faut nécessairement fait limiter la détention préventive dans le temps et surtout la manœuvre du juge d’instruction dans ce domaine. Il faut placer le juge d’instruction sous un contrôle rigoureux en matière de détention préventive. IL faut faire en sorte qu’il n’y ait plus de prorogation à l’infinie. Notre code dit que chaque 3 mois ou 6 mois il faut proroger, et les juges prorogent à l’infinie. Un exemple, lorsque le juge d’instruction sait qu’il peut proroger le mandat à l’infinie, comment voulez vous qu’il travaille ? Cela le conduit même à la paresse parce qu’il n’est pas sous pression, sous contrôle de la loi ; il peut laisser un dossier en suspens pendant 3, 4 à 5 ans parce q’il sait qu’il à la possibilité de proroger jusqu’à l’infinie et c’est quand il veut qu’il travaille là dessus. La conséquence, est que les gens s’entassent dans nos prisons, les cabinets d’instruction sont remplis. Donc le problème fondamental dans notre code, c’est la détention préventive et il faut le régler au plus vite. La deuxième chose non moins importante, c’est qu’il faut que le pouvoir lui-même arrête le pouvoir. Dans le code, il y a une situation un peu anormale toujours par rapport à la détention préventive. Si le procureur n’est pas d’avis pour la liberté provisoire, il fait appel, il fait cassation et pendant ce temps, l’intéressé est toujours détenu. Un exemple, dans les procès politico judiciaire au pénal, vous prenez un homme politique qui est peut être mal vu par un pouvoir en place et qui a le malheur de se retrouver dans une procédure pénale, on le garde en prison. Le procureur de la République qui est un homme aux ordres du gouvernement conformément à notre loi, le juge le met en liberté ; il suffit que le gouvernement dise au procureur je suis contre, le procureur va faire appel et le monsieur ne sortira pas. Là, ce n’est plus la volonté du procureur qui transparaît, il peut bien savoir en tant que magistrat que le monsieur à droit de sortir, mais puisse que la loi dit que quand il reçoit l’ordre, il doit l’exécuter, il est obligé de l’exécuter. Ainsi indirectement, quand nous parlons de séparation du pouvoir, s’en est plus une ; la séparation est contournée et affaiblie par la possibilité que la loi et le code de procédure pénale donne lui-même au gouvernement, au pouvoir exécutif de s’ingérer dans la procédure pénale indirectement par le procureur de la république ou le procureur général. Ce n’est pas toutes les fois que le procureur de la république fait appel contre une décision qu’il le fait de lui-même, ce n’est pas toutes les fois qu’il le fait parce qu’il a conscience qu’il faut le faire ; il le fait surtout et souvent, parce que le chef le lui a demandé. Et la loi dit qu’il ne doit pas désobéir à son chef qui se trouve être, le ministre de la justice, le président de la république ou le gouvernement.

Q/ C’est heureux qu’aujourd’hui un projet de loi portant code de procédure pénal est sur la table des députés à l’Assemblée Nationale pour étude. Quelles sont les modifications que vous auriez souhaité qu’on y apporte ?

R/ Tout ce que je vais souhaiter c’est qu’au moment où ces textes seront en discussion, que les députés travaillent avec précaution, qu’ils prennent en compte les observations des praticiens, des gens qui vivent le problème. Je disais tout à l’heure que le procureur sous ordre du pouvoir en place fait appel ; mieux, c’est lui qui doit encore apprêter le dossier pour l’envoyer devant la chambre d’accusation qui va juger. Toujours est-il que s’il est sous pression, il se donnera le temps qu’il veut pour transmettre ; ce qu’on peut transmettre en 24 ou 48 heures, il peut le faire au bout de 6 mois, pendant ce temps, l’intéressé est toujours en détention. Quand la chambre d’accusation libère le détenu, le même procureur a le droit s’il est toujours sous pression de faire une cassation et dans ce cas le détenu est toujours gardé dans les liens de la justice. En clair, c’est des textes qu’il faut revoir, et limiter leur portée, car ils nuisent véritablement aux personnes en détention. Le code de procédure pénale doit être étudié avec minutie. Les interférences entre le code de procédure pénale, les autres institutions, les autres pouvoirs, il faudrait les analyser sur tous les plans. Je fréquente beaucoup de prisons au Bénin, je parcours pratiquement toutes les prisons du Bénin ; les détenus, même ceux que je ne connaisse m’écrive et me relatent les conditions dans lesquelles ils sont appréhendés depuis 5, 8, 10 ans et de comment leur dossier évolue. Quand je lis, je suis révolté. Certains parmi eux meurent en prison sans être jugés. Je suis me souvient du cas d’un certain Gandji Alphonse à qui j’ai rendu visite à la prison civile de Porto-Novo. Il m’a dit que cela fait 7 ans qu’on m’a mis en prison pour un crime que je n’est pas commis ; et depuis lors, la mort est sur le point d’avoir raison de moi, je ne sais quand je vais quitter la prison et innocent je vais mourir en prison. Effectivement, un mois ou deux mois après, il est mort en prison. Il faut donc revoir le code de procédure pénale et le rendre plus humain et plus efficace. Il faut véritablement que la détention soit l’exception sinon ce n’est pas humain. Mieux, Alphonse Gandji n’est pas seul, ils sont deux cousins, le second du nom de Djossou Enangnon est toujours à la prison civile de Porto-Novo, il n’est toujours pas jugé et lui aussi est malade, croulant. Voilà des gens par exemple qui sont soupçonnés d’avoir assassiné, mais qui n’ont jamais reconnus les faits qui leurs sont reprochés. Le cousin de Gandji est actuellement entrain de boucler 8 ans en prison sans être jugé. Quand vous êtes en face des cas de ce genre Dieu seul sait qu’il en a beaucoup d’autres. Alphonse Gandji est rentré en prison le 29 mars 2001, il est mort le 28 septembre 2007 à 6heures 30 minutes sans jamais être jugé. A qui on va jeter le tort, qui va endosser cette responsabilité ? (Violation de droit humain). Il y a une autre faiblesse toujours en matière pénale. Il s’agit du manque d’assistance, il faut que la loi sur l’assistance judiciaire soit mis en application; il y a une ordonnance dans le pays. Il faut que l’Etat permette à ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre d’être défendus. Le juge qui met en prison ne le fait toujours pas parce qu’il est convaincu de la culpabilité. Il le fait parce qu’il veut qu’il soit toujours là pour mener des enquêtes.

Q/ Et en ce qui concerne le projet de loi portant code pénal également en étude?

R
/ Le code pénal pose moins de problèmes parce qu’il s’agit de sanctionner des faits que la société considère comme contraire à l’ordre social. Avec cette possibilité qui est donnée aux juges d’apprécier le quantum des peines. Les quelques problèmes à revoir à ce niveau, c‘est peut être revoir la classification de certaines infractions qui sont d’office classées dans la catégorie des crimes mais qui aujourd’hui sont des infractions courantes qu’il faut correctionnaliser, les ramener dans la catégorie des délits pour permettre aux tribunaux ordinaires de les régler rapidement. Certaines autres infractions qui sont dans la catégorie correctionnelle, faire en sorte que le parquet puisse les envoyer sans difficultés en flagrant délit pour que cela soit réglé assez facilement ; revoir la question des contraventions. L’autre chose qu’il faudrait revoir au niveau du code pénal, c’est faire en sorte que les juges soient déchargés. Revoir la qualification de certaines infractions, revoir la compétence juridictionnelle pour permettre aux juges d’être déchargés. Pour former un juge, il faut du temps : faire six ans au cours primaire, avoir le CEP, aller au collège, avoir le BEPC après quatre ans et trois ans après avant d’avoir le BAC. Aller ensuite à l’université et faire 4 ans pour avoir une maîtrise et deux ans en plus avant d’avoir le diplôme de magistrat et par la suite suivre une formation pratique. Vous voyez la durée et ce que l’Etat investie ; un magistrat est un haut cadre. On ne peut pas investir pour former un cadre de ce niveau et le faire asseoir dans un tribunal pour qu’il s’occupe à chaque fois des histoires de vol de poulets, vol de moutons, des abus de confiance sur 10 milles, 20 milles ; même si c’est 50 milles aujourd’hui au 21ème siècle ce n’est pas bon. Il faut nécessairement déclasser certains crime pour pouvoir libérer les juges afin qu’ils puissent s’occuper des affaires véritables, des affaires pour lesquelles la nation à vraiment besoin de leurs compétences ; des détournements de deniers publics, les malversations dans l’administration publique et dans les sociétés d’Etat, les affaires criminelles dignes de ce nom. Parce que les infractions du genre vol de canards, de poulets ou moutons, prennent tout le temps dans nos tribunaux. Elles débordent les rôles en matière pénale. Il faut trouver une formule pour leur règlement. S’il faut aller chercher des officiers de police judiciaire conscients, qui peuvent faire preuve d’honnêteté et de probité, qui dans le règlement au niveau des unités de gendarmerie ou de la police doivent soit sous forme de contravention, d’amande, régler ces genres d’affaires. C’est des dossiers à y bien réfléchir qu’on aurait pu trancher par un flagrant délit ou une citation directe.

Armel FERAEZ



Interview avec le Directeur de DAPI- Bénin, Dominique Sonou

‘’ La situation dans nos prisons est catastrophique’’

Dans l’interview qu’il a bien voulu nous accorder, le directeur de DAPI- Bénin nous parle des conditions inhumaines dans lesquelles vivent les prisonniers au Bénin.

Le Projecteur
: Pourquoi DAPI- BENIN ?

Monsieur Sonou : Cela me rappelle mon papa. C’est en faite mon papa qui était malade au CNHU et j’ai été lui rendre visite quand j’ai constaté que dans sa salle d’hospitalisation, il y avait deux personnes menottées contre le lit sur lequel elles étaient couchées; j’ai posé la question au médecin de savoir pourquoi ils étaient menottés et c’est là qu’il me faisait comprendre que c’est des prisonniers. C’est cela qui m’a révolté et j’ai décidé de créer une structure pour m’occuper de la santé des détenus dans leur lieu de détention.

Monsieur Sounou, vous avez certainement parcouru les prisons de notre pays. Dites nous quel est l’état du milieu carcéral au Bénin et comment y vivent les prisonniers béninois ?
La situation actuelle dans les prisons béninoises est assez catastrophique dans la mesure où, pour une prison de 150 places à Abomey, on dénombre aujourd’hui 1500 occupants. À Cotonou, pour 400 places de prévues, on compte 2500 détenus ; bref au Bénin, il n’y a aucune prison qui n’ait atteint 5 fois sa capacité d’accueil. C’est bien dommage, nos prisonniers vivent mal, et on enregistre des morts tous les jours que Dieu fait dans ces prisons.

Avez-vous des aides ou des soutiens, notamment des autorités étatiques ?

L’Etat béninois ne nous a jamais soutenu ; encore une fois c’est dommage, parce que nous travaillons sous contrat avec l’Etat, mais jamais il ne s’est préoccupé de nous soutenir de quelque manière que se soit. Aujourd’hui, nous sommes passé de la santé dans les prisons à la récupération et à l’internement des enfants des prisonniers. C’est une première en Afrique, une institution non étatique qui s’occupe de la récupération des enfants de prisonniers qui sont entièrement pris en charge. Il y a dans notre centre, une école primaire, une école secondaire et même des ateliers de formation de divers métiers. C’est l’occasion pour nous de remercier le professeur Dorothée Sossa, l’ancien ministre de la justice qui nous a beaucoup assisté, les magistrats qui sont dans l’ombre et qui nous apportent leurs aides.

Parlez-nous un peu des difficultés que vous rencontrez par rapport à cette mission que vous vous êtes assignée.

Ce que nous faisons est hautement humanitaire et social. Comme difficultés, nous sommes confrontés à des résistances au niveau de l’administration, surtout au niveau du ministère de la justice. Nous avions initié par exemple un projet de sensibilisation et de formation de tous les huit milles détenus du Bénin sur les droits et devoirs des prisonniers. Alors, ce projet n’a pas eu l’assentiment du ministère de la justice ; or, le financement est disponible ; c’est les allemands qui veulent nous aider, mais malheureusement, le ministère béninois de la justice refuse de nous accorder une autorisation. Depuis six mois environs, notre demande d’autorisation est restée sans réponse. Or nous pensons que ce projet permettrait aux juges d’aller un peu plus vite, parce que les gens font la détention préventive pendant dix ans. C’est aberrant, ‘est extrêmement grave. Si nous voulons que notre pays soit réellement un pays de droit, il ne faudrait pas qu’on prive certains de nos concitoyens de ce droit de connaître leurs droits et devoirs.

Pourquoi selon vous le ministère refuse t-il de vous accorder cette autorisation ?

Je ne sais pas. Peut être que l’ignorance de la population carcérale de ses droits arrange certains ; je ne pense pas que ce soit le cas du gouvernement de mon pays .
Armel FERAEZ

Situation carcérale au Bénin

Plus de 8000 détenus dans l’anti-chambre de la mort
(Le ministre Tokpanou interpellé)

Dans DaPI-Info Tome 1, Dominique Sounou le directeur de DAPI-Info Ong peint la situation carcérale au Bénin où il reste beaucoup de choses à faire pour améliorer les conditions de détention dans les prisons béninoises.

A ce jour, le Bénin compte neuf prisons civiles en activité avec plus de 8000 détenus. Cette situation de pléthore dans nos prisons donne lieu à la propagation très rapide des maladies contagieuses. De même, le constat fait dans les prisons au Bénin montre que les rigoles pour le drainage des eaux usées sont à ciel ouvert. Ce qui est un terrain favorable à l’éclosion des larves et la multiplication des moustiques. Un autre constat fait montre que dans la plupart des prisons béninoises les bâtiments ne sont pas aérés du moment où ils n’ont que de petites ouvertures servant de fenêtres. La conséquence de cet état de chose est que très souvent dans nos prisons des détenus étouffent. Un autre constat fait montre que les bâtiments où sont gardés les détenus manquent de toilettes. Par conséquent après la fermeture des bâtiments, les détenus sont obligés de faire leur besoin dans un grand pot placé dans un coin du bâtiment.
Il est constaté également que les prisons béninoises ne disposent pas de robinets en nombre suffisant sans oublier que le débit de l’eau est très faible. Il résulte de cette situation que des prisonniers font des mois avant de se laver.
Il faut également noter que dans les prisons du centre et du nord, la vidange des fosses septiques pose de sérieux problèmes. Par conséquent les prisonniers sont obligés de faire ce travail eux-mêmes avec les mains nues.
Le directeur de DAPI—Bénin a également déploré dans son livre le fait que 70% des prisonniers béninois sont en détention préventive
Armel FERAEZ

Presidentielle de mars 2011

Le schéma des ‘’G’’ et ‘’ F’’ pour déposer Boni Yayi

A deux ans de l’élection présidentielle beaucoup de forces politiques coalisées se mobilisent pour déposer tout doucement le Dr Boni Yayi et porter à la présidence de la République Abdoulaye Bio Tchané. Voici en bref le schéma orchestré pour réussir. Par monts et par vaux il faudrait em Selon ce schémas il faut par monts et par vaux empêcher le président Yayi de revenir en 2011.

Entre la politique et le développement, le quel vient en première position ? L’actuel président de la république tente de répondre en vain à cette question. Au point où des forces coalisées sont décidés à lui arracher le pouvoir en mars 2011. En effet, l’entrée vive et avec fracas du président de la boad, M.Adboulaye Bio Tchané, dans la course présidentielle, vient bouleverser les donnes. Dans leur plan de conquête du pouvoir en 2011, les forces coalisées de l’opposition non déclarée, ont déjà mis en place les têtes de pont. Dans le septemtrion, c’est M.Abdoulaye Bio Tchané. Au centre, c’est M.Léhady soglo. Et au sud, c’est Me Adrien Houngbédji . Ces trois hommes fortement soutenus par une soixantaine de députés de la 5e législature, des anciens présidents de la république pour réparer des préjudices, des maires et élus locaux, sont en train de monter leur cote de popularité. Le 1er, M.Abdoulaye Bio Tchané a commencé déjà un travail de fourmi dans la sous-région. Il n’y a pas encore ce jour où il ne multiplie ses contacts et ne noue des contacts de sortie de misère avec les populations. Les meneurs de la campagne sont en train d’être installés en sourdine dans tous les hameaux. La stratégie ne se dévoile pas. On fait constater et on surprend. La région de la Donga est balisée. L’Atacora mord déjà à l’appât. Et le cap est mis sur le Borgou et l’Alibori. Comme quoi le fils de la donga, M. Abdoulaye Bio Tchané est le messi du sptentrion. Le leitmotiv, c’est de tout mettre en œuvre pour sortir au second tour. Et certainement, la candidature de Bio Tchané va aussi bousculer les voix de Boni Yayi dans le département des collines. Au centre et dans le littoral, la Renaissance du Bénin battra son plein avec la candidature de M. Léhady Soglo, l’actuel 1er adjoint au maire de cotonou. Une grande partie du littoral et les départements de l’Ouémé et du Plateau sont les espoirs du Me Adrien Houngbédji. Et ce dernier travaille déjà à cela. Lui, ses députés et les forces coalisées dispersées çà et là n’entendent pas laisser échapper l’ultime occasion. Mais le plus difficile est comment accédé au second tour.
Equation difficile à résoudre.
Abdoulaye Bio Tchané, Léhady Soglo et Adrien Houngbédji. Qui de ces trois personnalités va contrer Boni Yayi éventuellement au second tour de la présidentielle de 2011 ? Là se trouve l’équation difficile à résoudre .Dans cet ensemble des « G », « F » et forces coalisées, chacune de ces 3 personnalités doit se battre sérieusement pour être au second tour. C’est dire donc que tout en étant ensemble, les énergies seront dispersées dans les grands fiefs. Et comment ces candidats parviendront à réussir cette étape fondamentale ? Encore la base est interpellée. Et les yeux sont rivés vers les élections qui départageront chacun. Le danger qui guette l’opposition non déclarée.
Les forces politiques, ne partageant pas la même façon de gestion du pouvoir par la président Boni Yayi prennent un gros risque. Les « G » et « F » et d’autres encore voudraient signer leur mort politique en 2011. Eh. Attention ! Attention au revers de la médaille. Si jamais Boni Yayi parvenait à reprendre le pouvoir en 2011 malgré toutes les peines et péripéties qu’ont lui auraient crées alors les vieux dossiers et démons vont être réveillés. Etant entendu que parmi les « G » et « F » des personnalités ont eu à gérer les affaires d’Etat et auraient des dossiers pendant à la justice. On s’inscrit bien sur dans le cas où Boni Yayi passerait sans la grosse machine des « G » et « F ». Même si cette hypothèse est à l’extrême, il va falloir compter avec. Le second mandat de Boni Yayi risque être un purgatoire pour les opposants non déclarés.
Confirmation de Bio Tchané
« J’ai l’intention de déposer ma candidature à la présidentielle de 2011. Rien ne peut m’empêcher de poser un tel acte. Si je ne l’avais pas fait en 2006, c’est parce que le président Kérékou d’alors était resté muet sur le choix de son dauphin. Et comme j’avais travaillé sous lui, je ne pourrai pas me précipiter, je suis candidat et je pense avoir le soutien de tous et de tous »
Stafford Abel ADANDE