lundi 2 mars 2009

Couplage ou non des présidentielles et législatives de 2011

Boni Yayi dans un grand embarras

(Il craint de faire des mécontents dans son camp lors des positionnements sur la liste pour les législatives)


Les présidentielles et les législatives de 2011 seront-elles couplées ? Difficile pour le moment de répondre à cette question si l’on actuellement le chef de l’Etat est dans un grand dilemme.

Les prochaines élections présidentielles et législatives sont prévues pour se dérouler en mars 2011. Mais déjà des observateurs attentifs de la vie politique nationale se demandent si ces deux élections seront couplées comme cela a été le cas récemment des communales, municipales et locales. A en croire des sources proches du gouvernement, on apprend que le chef de l’Etat le Docteur Boni Yayi, ne souhaiterait pour rien au monde que les législatives et les présidentielles de 2011 soient couplées. A en croire ces sources, le président de la République aurait non seulement pris la décision de ne pas coupler les législatives et présidentielles, il ambitionnerait également d’organiser les présidentielles avant les législatives. Cette décision s’explique par le fait qu’il craint les mécontentements que pourraient créer les positionnements sur les listes pour les législatives. Seulement, il semblerait que les marges de manœuvre du chantre du changement sont très limitées. Tout calcul fait et aux termes de la constitution du 11 décembre 1990 le prochain président de la République doit prêter serment au plus tard le 6 avril 2011. Pour ce qui concerne les députés de la sixième législature, ils doivent prêter serment le 23 avril 2011. En clair, que ce soit le prochain président de la République ou les prochains députés ils doivent tous être installés dans le mois d’avril 2011. Mais avant ces installations, ils doivent tous être élus. Donc que les législatives et les présidentielles soient couplées ou non ces élections doivent impérativement se tenir en mars 2011.Le couplage s’impose donc naturellement puisqu’il ne serait pas possible d’organiser les législatives deux semaines après les présidentielles. Ce serait faire preuve de gaspillage des ressources. Même si c’est le cas, les listes de candidatures pour les législatives seraient déjà confectionnées et rendues publiques avant les présidentielle. De ces remarques, il ressort que les calculs du président Boni Yayi sont faussés puisqu’il aura à gérer les mécontentements et les frustrations auxquels va donner lieu la confection des listes pour les législatives. Ainsi donc, même si les élections ne sont pas couplées le président Boni Yayi doit confectionner la liste des candidatures pour les législatures avant de se présenter aux présidentielles. On se demande alors comment le président de la République va se sortir d’affaires. Wait and see
Fresnel METONOU

Spêctre


Polémiques autour des fonds de l’escorte : qui veut tromper le peuple ?

Les fonds issus de l’escorte des véhicules d’occasion sont t-ils budgétisés par le gouvernement du changement ? Quelle gestion en a-t-on faite ? Ces fonds ont –ils servi à octroyer les micro crédits de 30.000f CFA aux femmes ? Est-ce seulement les femmes FCBE qui bénéficient de ces crédits ? Nombreux sont les béninois qui souhaiteraient avoir des réponses à ces différentes questions pour savoir quelle opinion ils doivent se faire. Malheureusement on a comme l’impression qu’on ne veut pas éclairer leur lanterne. On préfère les tourner en rond. On préfère leur dire des contrevérités. Bref, on préfère les distraire. Avec la gestion des fonds de l’escorte, les béninois sont devenus des balles de ping pong que le pouvoir du changement et les ‘’ G’’ et ‘’F’’ s’échangent allègrement. Qu’il vous souvienne que suite aux révélations du député ‘’ G13’’ Issa Salifou au sujet des fonds de l’escorte qui ne seraient pas budgétisés et les déclarations du député FCBE Janvier Yahouédéhou, le gouvernement à déployé un bataillon de dix ministres pour répondre. Naturellement, comme on doit s’y attendre, ces ministres ont balayé d’un revers de la main toutes les accusations de l’opposition non déclarée au sujet de la gestion des fonds de l’escorte. Ces ministres ont–ils convaincu ? Nous pensons que non puisqu’ils n’ont pas démontré que les fonds de l’escorte étaient budgétisés. A mon avis, je pense qu’ils se sont seulement contentés de montrer que ces recettes ont une traçabilité. Parce que n’étant pas convaincus par les réponses du gouvernement, Issa Salifou et son groupe sont montés au créneau hier soir lors d’une conférence de presse pour démonter point par point les arguments des ministres. Quel embrouillamini ? Des deux camps qui dit la vérité au peuple et qui veut le tromper ?
Armel FERAEZ

Alternance au pouvoir en 2011



Les jeunes du ‘’ G4’’, ‘’ G13‘’ et ‘’ Force Clé’’ demandent de changer de chauffeur

La coordination nationale des jeunes du G4, G13 et de ‘’Force Clé’’ a effectué le samedi 28 février 2009 au Palais des congrès de Cotonou sa première sortie officielle. Les jeunes des différentes formations politiques de l’opposition non déclarée s’engagent à œuvrer pour l’alternance au pouvoir en 2011

En organisant cette rencontre, l’objectif des jeunes de l’opposition non déclarée consiste à se prononcer sur l’actualité socio politique nationale. Comme c’est le cas de leurs aînés il y a quelques semaines à Abomey et Bohicon, ces jeunes sont unis autour de la jarre trouée du roi Guézo. Le président du comité d’organisation de cette manifestation Béo Aguiar est parti de l’exemple des grands hommes de ce monde à savoir Barak Obama, Nicolas Sarkozi, John Atta Mills et Zouma pour montrer combien la politique peut fasciner le monde et sécréter des gouvernants qui incarnent les profondes aspirations de leur peuple. C’est certainement cela qui fonde leur démarche de mettre sur pied ce creuset. ‘’ Il faut revaloriser la politique. Il faut revaloriser la fonction politique. Car, les schémas apolitiques qui ont fasciné la plupart de nos concitoyens même les plus insoupçonnés, n’a jamais fondé un Etat émergent’’ dira le président du comité d’organisation qui ajoute que le combat des jeunes ‘’ G’’ et ‘’ F’’ est de convaincre les béninoises et les béninois que la politique et la politique doublée d’expériences, dans une démarche unitaire est capable de choses, nobles, que la politique est capable d’émergence. De même, les jeunes des regroupements politiques ‘’ G’’ et ‘’ F’’ estiment que notre pays va mal’’ Nous sommes en pleine zone de turbulence avec un équipage peu rassurant. Un équipage à la recherche perpétuelle de ses marques et qui joue avec le destin de millions de passagers’’.
Des représentants des différentes forces politiques de ‘’ G’’ et ‘’ F’’ sont montés au créneau pour apporter leur soutien aux jeunes. Pour Celestine Zannou, aucune jeunesse ne peut rester en marge de la construction du pays. ‘’ Si une jeunesse tourne le dos à cette mission, c’est qu’elle n’a pas d’idéal’’. Il faut dire que Celestine Zannou a été très acerbe vis-à-vis du gouvernement. Elle a fait des déclarations du genre’’ Avec le gouvernement du changement, le Bénin est dans le hasard…les indicateurs de gouvernance sont mis à mal avec le gouvernement dit du changement’’.
Le Secrétaire général du Parti du renouveau démocratique ( Prd) lors de sa déclaration est allé dans le même sens que madame Zannou. Il dira qu’il s’impose la nécessité de ‘’changer de chauffeur en 2011’’. Le représentant du ‘’ G13’’ modeste Kérékou après avoir déclaré que cette rencontre est le prolongement de ce qui s’est passé à Bohicon, dira que le moment est venu de demander au chauffard qui est au volant de descendre.’’ Il faut les envoyer à l’école pour qu’ils sachent conduire et acquérir de l’expérience.
A l’issue des assises, une coordination nationale des jeunes du ‘’ G4’’ du ‘’G13’’ et de ‘’ Force Clé’’ de 17 personnes a été mise sur pied. Le coordinateur national répond au nom de Mathias Agon du MDs G13.le premier coordinateur adjoint et le second coordinateur adjoint ont respectivement pour noms Béo Aguiar du Psd et Mireille Mariano de la RB
Georges AGBESSI


Le budget 2009 voté comme une lettre à la poste

(L’ambitieux programme d’investissement du maire Arinloyé Raliou)

C’est par 16 voix pour et une contre que le conseil communal de Sakété dans le département du Plateau a adopté mercredi dernier le budget exercice 2009. C’est un budget très ambitieux vu la place de choix que le maire Arinloyé Akanda Raliou et son équipe ont accordée à l’investissement et aux projets de développement.

La commune de Sakété dispose enfin d’un budget pour l’année 2009. L’examen et le vote de ce budget sont intervenus depuis le mercredi dernier. Même les adversaires du maire Arinloyé ont soutenu et défendu ce budget qui fait une part belle à l’investissement. Comme il l’a clairement annoncé devant toute la population de Sakété lors de la cérémonie de son investiture, le maire Arinloyé ambitionne au cours de son second mandat à la tête de cette commune de réaliser plus de projets de développement que lors de son premier mandat Dans le budget 2009 les actions suivante sont prévues : la poursuite des travaux de construction des arrondissements de Sakété 1 et 2, la construction des hangars au marché de Takon, la construction d’un bloc de bureau à la mairie, la constructions de cuisines et de magasins,la construction et la réalisation de sous projets du PNDCC, le paiement des retenues de garantie, les travaux de réhabilitation des bureaux de l’exécutif, la construction de la clôture de l’école maternelle de Sakété centre, la réalisation de sous projet PNDCC à Assa Idiotché, la construction de latrines institutionnelles et les frais de suivi des projets et l’achat de huit motos. Pour ne citer que ces actions là.
Armel FERAEZ

Communauté de la basse vallée de l’Ouémé



Clément Gnonlonfoun élu nouveau président

La Maison des jeunes de la commune de Dangbo dans le département de l’Ouémé a abrité le vendredi 27 février 2009 l’Assemblée consultative de la basse vallée de l’Ouémé regroupant les communes de Bonou, Sô Ava, Dangbo, Adjohoun et Aguégué. Ont pris part à ces importantes assises des chefs services départementaux, les conseillers communaux des communes membres de la communauté de la basse vallée de l’Ouémé, les maires , des adjoints aux maires et chefs d’arrondissements.’’ C’est avec un réel plaisir que je prends ce jour la parole devant cette auguste assemblée pour vous souhaiter au nom des populations de Dangbo, de son conseil communal et en mon nom personnel la bienvenue sur cette terre hospitalière des Wémènou ‘’ a martelé le maire de Dangbo Clément Gnonlonfoun. A l’en croire, Dangbo présente aux diverses délégations qui ont foulé son sol ses remerciements pour avoir porté leur choix sur lui pour abriter cette réunion. Il est revenu à James Dègbo, président sortant de rappeler les conditions de naissance de la communauté des communes de la vallée de l’Ouémé en juin 2006. ‘’ Notre vision est de faire de la basse vallée de l’Ouémé d’ici 2025 l’un des greniers du Bénin, un territoire de bien être social, culturel et économique qui contribue de manière substantielle au PIB’’ Il dira également que l’objectif de la présente assise est de solliciter l’adhésion, la complicité, la mobilisation et l’engagement de tout le monde autour des priorités de leur projet de territoire afin que leur soutien ne fasse pas défaut à leur réalisation effective. A la suite du maire des Aguégués, la parole est donnée au représentant de la SNV .Il dira que la SNV est heureuse de cette initiative. Tout comme le maire de Dangbo, il souhaite que la vallée soit un des greniers du Bénin et continue d’être une terre d’accueil. Il est revenu au représentant du préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau de donner officiellement le top de cette assemblée générale
A signaler qu’un nouveau bureau de la communauté de la basse vallée de l’Ouémé a été mis sur pied à l’issue de cette assemblée générale. Il est présidé par Clément Gnonlonfoun maire de Dangbo Le vice-président répond au nom de Isidore Zinsou maire de Bonou. Gérard Adounsiba maire d’Adjohoun, le maire de Sô Ava et le maire des Aguégué James Dègbo sont respectivement élus secrétaire administratif, le secrétaire aux affaires financières et le secrétaire à la coopération

Fresnel METONOU

Charte nationale des petites et moyennes entreprises et industrie

Le ministre Houaga crée un environnement favorable aux PME et PMI

Depuis sa nomination à la tête du ministère des petites et moyennes entreprises, le Ministre Léandre Houaga se bat pour créer un environnement favorable à ces entreprises. C’est dans ce cadre qu’il a organisé jeudi dernier au Codiam de Cotonou un atelier d’internalisation de la charte nationale des petites et moyennes entreprises.

Le ministère chargé des petites et moyennes entreprises et de la promotion du secteur privé a organisé le jeudi dernier un atelier d’internalisation de la charte nationale des petites et moyennes entreprises et les petites et moyennes industries. Élaboré et adopté par le gouvernement ledit document n’est pas encore connu du grand public. Pour que les cadres de ce ministère puissent aller vers le public il faut qu’eux-mêmes maîtrise le contenu du document. C’est pourquoi ce séminaire a été organisé et a regroupé les cadres du ministère chargé des petites et moyennes entreprises, les membres de la mission de suivi de la charte et les responsables des petites et moyennes entreprises. Au cours des travaux, les participants ont étudié la charte elle-même et son contenu. Ils ont identifié les avantages accordés aux entreprises qui sont prises en compte par le gouvernement à travers la loi de finances et d’autres actions pour la mise en œuvre de la charte.
Au total trois communications ont été présentées au cours de cet atelier. La première s’intitule :’’ présentation de la charte nationale de PME / PMI et du document synthèse de la charte par Biaou Nicolas du ministère de la justice, de la législation et des droits de l’homme. La deuxième communication s’intitule :’’ Avantages octroyés aux entreprises dans la loi de finances 2009. Elle est présentée par Agossou Guillaume. Et la troisième communication a pour thème :’’ Mise en évidence des actions de l’Etat en faveur des entreprises qui s’inscrivent dans la mise en œuvre de la charte. Elle est présentée par Koukou Hyppolyte.

Suite à la réception les dossiers de l’Agence pour la réhabilitation d’Abomey



Houédjissin met en garde les entreprises indélicates

(Il veut que les travaux aillent vite et bien)

Les entreprises sélectionnées dans le cadre de la réhabilitation de la cité historique d’Abomey doivent bien travailler et éviter de traîner si elles ne veulent pas avoir à faire avec le Directeur général de l’Agence pour la réhabilitation de la Cité historique d’Abomey.

Depuis le 10 décembre 2008, l’Agence pour la réhabilitation de la cité historique d’Abomey est crée. Sept jours après c’est-à-dire le 17 décembre l’ancien premier questeur de l’Assemblée Nationale Maxime Houédjissin est nommé par le Chef de l’Etat pour diriger cette Agence. Il s’est aussitôt mis au travail avec la direction générale de l’urbanisme et de la réforme foncière. Mais depuis mercredi dernier tout a finalement abouti. Sous la direction du Directeur adjoint de cabinet Monsieur Sacramento entouré des cadres du ministère Houédjissin a réceptionné les dossiers de la réhabilitation de la cité historique. Dans son intervention le Dg houédjissin déclare’’ Je ne considère pas ma nomination comme une obstruction aux travaux mais une dynamisation pour que les règles du jeu soient respectées’’. Il a souligné que des entreprises ont laissé de mauvais souvenirs aux populations d’Abomey. Il a cité le cas du marché Houndjro.’’ Les engagements qui seront pris avec moi doivent être conduits à terme. En créant cette Agence, le président Boni Yayi veut aller vite et bien afin que les populations touchent du doigt les promesses qu’il leur a faites’’ a martelé houédjissin qui ne tolérera pas que les travaux traînent.
Il faut ajouter l’Agence pour la réhabilitation d’Abomey ambitionne aussi l’amélioration des conditions de vie des populations d’Abomey. Ce populations soutient t-il doivent être impliquées dans les travaux à haute intensité de main d’œuvre.

Fresnel METONOU